Je tisse

Deux nouveaux poèmes de Mohamed Bouhouch – Tozeur- Tunisie

Voyages   «  Le poète est semblable au prince des nuées … Ses ailes de géant l’empêchent de marcher. »                                                  Charles Baudelaire.   Le temps  est un vieux  batelier ! Le voyage nous a blanchi les cheveux. Jetons l’ancre et levons-nous ! Nous avons trop sommeillé. Cette vie qui nous a gaspillés Comme un cheval débridé. Redressons-nous ! Et à présent : Dévoilons des ... Lire la suite »

Amour tragique par : Benzid Abdelaziz – El Eulma (Sétif) – Algérie

  Là bas, sur la voie, Avant le passage du train, Deux ombres furtives Glissent dans la pénombre Qu’un triste réverbère Tente d’éclairer en vain. Les arbres frissonnent, La lune timide se cloître Derrière un nuage,  Les oiseaux se sont tus Ils écoutent les paroles Que balbutie ce vieux Aux oreilles de l’enfant : Un élève, une leçon. L’homme…….. , ... Lire la suite »

Deux gouttes d’eau : Abdellatif Bhiri – Safi – Maroc

  Comme deux gouttes d’eau Ils se ressemblaient Ils s’assemblaient  Comme de vrais jumeaux.   Comme deux gouttes d’eau Issues de la même source Abhorrant tout divorce Ils aspiraient au plus beau.   Comme deux gouttes d’eau Ils planaient sur un nuage, Ils arrosaient les mirages Hantant les oasis et les points d’eau.   Comme deux gouttes  d’eau Bravant les ... Lire la suite »

Un vent malsain par : Souad Loulidi – Larache –Maroc

  Un vent anxiogène Nous traîne, Sans gène, Au ventre de l’abîme. Les poumons s’attisent, Dans un feu glacial, Gèlent. La voix nue se voile De son deuil Tremblante, s’expatrie Un océan assoiffé, Suite à une hémorragie La réfugie Peut-être, trouvera-t-elle Dans la poche d’une vague Un bout d’espoir Salvateur Des mots agonisants. ريحٌ ضارّةٌ : شعر : سعاد الوليدي ... Lire la suite »

Soleil de mes nuits par : Abdellatif Bhiri – Safi – Maroc

  Ce matin en me réveillant de bonheur, j’ai remarqué que le soleil n’était plus là. Pourtant, durant toute la nuit j’avais une longue discussion avec lui quelque part dans les méandres de mes élucubrations nocturnes. Retenant mon souffle, pensant que cette grisaille n’était que passagère, j’ai entrepris de sortir de chez moi pour m’époumoner et avoir l’esprit clair. Après ... Lire la suite »