Pour une nouvelle pédagogie dans nos écoles tunisiennes par :Sadok Gaidi – Fouchana – Tunisie

Sadok Gaidi

 

Proposons de recourir à la métaphore Vente-Achat deux éléments indissociables pour la raison que toute opération de vente ne peut être conclue que par la provocation de l’achat chez le client. Il est ainsi de même pour l’exemple pédagogique sus- évoqué. Quand l’élève est inclue, valorisé dans une situation d’apprentissage connue dans son milieu; il reçoit une charge positive; le stimulus est par conséquent motivant, la réaction s’adapte avec la nature du stimulus qui rend le feedback plus positif et flexible.

Cette réaction appelle une écoute active, le professeur évite les relations tendues…il n’est pas lâ pour gérer les conflits. Le style pédagogique associatif et incitatif basé sur le questionnement est un outil efficient, de ce fait l’apprenant se meut vers l’objectif de son propre chef. Il a le ressenti de l’acteur qui a un rôle dans la génération du savoir-apprentissage. Le groupe dans ce conexte constitue un support remarquable dans la communication inter et intra groupe. Un mini groupe par exemple est un garant d’autonomie, de travail personnalisé puis partagé et discutable avec les paires. L’enseignant est tenu de témoigner d’une personnalité à facettes multiples pour atteindre les objectifs de la leçon à bon port et sans contraintes de route. Des  compétences se prêtant à la sociologie, aux sciences de l’éducation, à la psychopédagogie, la didactique etc. Nous devons tenir compte du matériel didactique à la disposition des apprenants relevant des nouvelles technologies de la communication. La dimension culturelle permet à l’enseignant de se tenir plus proche de la classe et se déplacer selon le besoin et la disposition des tables conformément aux contenu ciblé dans la leçon. La communication coopérante est un atout catalyseur de la dynamique du groupe. Les grands maîtres de l’éducation ont loué ces caractéristiques. Nous citons par exemple Célestin Freinet, Maria Montessori, Jean Piaget, Vygotsky, l’Américain Dewey.

Apprendre à apprendre donne plus de chance à l’enfant pour réfléchir sur son apprentissage-enseignement est un vrai renforcement pour une nouvelle école. Il n’est plus un pot à remplir par n’importe quoi, il est armé par des informations innées en lui de la famille, des pairs, de la culture, du patrimoine etc. Ces composantes font des jeunes apprenants aptes à se poser des questions, avoir un regard interrogateur. “Learnig by doing” une approche chère à J.Deway. De fait enseigner n’est pas parler selon les dires de Freinet qui fut gazé dans la première mondiale. Rousseau dans ce même ordre d’idées a dit faire tout pour ne rien faire. Parler peu pour laisser l’élève s’exprimer davantage…L’élève apprend mieux avec le minimum d’effort.

 

 

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