Ô combien seul le poète ! par : Mohammed Ben Fares-Tanger-Assilah /Maroc

Mohammed Ben Fares


Au temps de corona
ce temps qui s’en va
rafales de vent
sans fracas
tant de dégâts
que de pleurs
que de remords
résonnant si fort
au ton de nos tords!
Le faucon depuis le ciel
épiant villages et camps
avec toute sa raison
ravit le chrysanthème frémissant!
Dans ma chambre grise
plus étroite que jamais
étouffent mes jours
se taisent mes mots
valsent mes orchidées
sans pouvoir les admirer!
De mon coin isolé
je vois la lumière s’en aller
avec « qui » je flirtais
la nuit arrivant
ô combien seul le poète!
Regardant le ciel sans étoiles
mes pensées vont au monde
à ceux d’ici.. à ceux d’ailleurs
à ceux délaissés sur l’autre rive
à ceux coincés juste à côté !

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