Mon voyage en Italie(2) : Sous l’hospitalité de l’écrivain révolutionnaire et talentueux Italien Dante Alighieri par: Mohamed Salah Ben Amor

A côté de la statue de Dante dans sa maison à Florence

A côté de la statue de Dante dans l’une des places de Florence

Avec la statue de Dante dans la galerie des offices à Florence

Devant la maison de Dante à Florence

A côté de l’édition originale de la comédie humaine

 

J’ai toujours été fasciné par La  Divine comédie, le récit poétique de l’écrivain italien Dante Aliguieri ( 1265 – 1321)   dont les péripéties se passent dans l’au-delà (l’enfer-Le purgatoire- le paradis) et que   j’avais découvert en cinquième année du secondaire, l’année oû nous préparions la première partie du baccalauréat, et ce, à l’occasion de l’étude d’un récit similaire mais en prose  intitulé L’épître du pardon écrit par le philosophe arabe ancien Abul ʿAla Al-Maʿarri  (973 – 1057 après J-C. ) et  qui figurait au programme de la littérature arabe.

Dans son récit, Dante , tout comme Al-Maʿarri, relate des rencontres qu’ils avait eues dans l’autre monde avec des personnages ayant vécu à différentes époques précédentes  à travers lesquelles il transmet des messages  à portée morale ou éthique ou philosophique , ce qui donne à l’œuvre un caractère allégorique.

Mais comment se fait-il que ces deux récits écrits dans deux contextes historiques et dans deux lieux très éloignés l’un de l’autre traitent le même sujet ? Danti a-t-il entendu parler, même vaguement, du livre du philosophe arabe ou cela ne relevait que d’une simple coïncidence ?

Cependant, ce n’est pas seulement cette œuvre mythique de Danti qui suscite l’admiration mais aussi sa vie  qui a été celle d’un militant de premier plan. En effet, ayant vécu à une période où le pape essayait d’imposer son autorité sur le royaume de Florence et où les Florentins s’étaient divisés en deux clans hostiles : l’un avec le pape et l’autre pour l’autonomie de leur ville, notre écrivain, poussé par son attachement très ferme à la liberté, se joignit au deuxième, malgré qu’il fût minoritaire, ce qui l’a contraint à fuir dès que ses adversaires eurent le dessus. Et ceux-là, une fois s’étant emparés de la ville, ont confisqué tous les biens de Dante et l’ont condamné au bûcher, le contraignant ainsi à un exil forcé qui durera le reste de sa vie, soit vingt-et-une années entières, au cours desquelles il a  erré d’une ville à une autre jusqu’à ce qu’il eût rendu l’âme dans la ville de Ravenne  à 186 km de sa ville natale.

Par cette vie  d’exil et d’errance, Dante Aligueri a incarné l’exemple vrai écrivain révolutionnaire prêt à sacrifier ses intérêts vitaux  pour satisfaire sa conscience et être cohérent avec ses principes. Et très peu d’écrivains et de poètes dans le monde entier suivront ses pas au cours des siècles ultérieurs tels que l’espagnol Federico Garcia  Lorca, le turc Nadhim Hikmet , le chilien Pablo Neruda et le qatari Mohamed ibn Dhib au vingtième siècle !

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