Pastiche par: Fatima Maaouia – poétesse tuniso-algérienne –Tunis –Tunisie 5 mai 2021 À la verveine des veines Tressé à la Verlaine Il pleure dans mon cœur Fruit lourd, confit et sourd Où la brume accourt Il pleut des cordes Dans mon coeur qui déborde Il pleure dans mon cœur Comme il pleut en chœur Sur les joues du bonheur Que la pluie gifle mord et picore Il pleure à tout vent Sur le levant pleuvant Sur les pointes et longueurs Des cheveux du vent Il pleut des trombes d’eau Sur les morts et vivants Pieds dans l’eau Que l’ombre dévore Sur le jour qui se distord De tous bords Sur la ville cœur en flammes Sans fleur Sans vie et sans âme Sur les heures prises pour cible Qui se décolorent Il pleure itou Comme pas possible Sur tout C’est tout Surtout Tombant comme deuil Un drôle de cocktail Alcool bio Eau minérale sel et boue Colle feuilles Hommes, bicoques, ports et bestioles au sol Et voile tout Il pleut dans mes veines Verlaine Verlaine Qui pleure et saigne Dans mon cœur Fruit lourd, confit et sourd Et qui me ressort Sa peine Par tous les pores Que d’eau, que d’eau ! De là, ma poésie Qui suinte Absinthe et liqueur de vie À vau-l’eau Dont je ne fais que repriser Pour les respirer Cloques langueur et accrocs Fatima Maaouia 2021-05-05 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet