Douleur par :Maissa Boutiche – Ain Bénian – Alger- Algérie


Elle est une femme qui s’applique,
À gérer,  avec patience et foi le vide, qui l’habite
Ses sentiments  perturbés,  en révolte
Saignent  de la morsure, de la solitude
De sa nature, posée et sensible
Elle regarde l’océan de ses yeux, si tristes
Ses pensées essoufflées, implorent et méditent.

Elle observe, les vagues, que le vent, ondule,
Un sourire affecté, balaie ses lèvres et elle murmure:
– Je suis femme,
Et à chaque fois que mon âme, trompe dans l’encrier,
La douleur s’accentue et m’enivre,
Ma plume, se confesse, déchirée, écrive.
 
Tous mes mots, me troublent,
Sur mes pages où l’amour est passif
Serais-je ce cri,
Qui vole en éclats et se brise ?
Par la brutalité du silence, qui m’étripe,
Il interne mes moments, qui ne rêvaient que de verdure,
Jadis, 
Mes odes naissantes, ne sont qu’un pleur,
Perdu, dans le cœur, d’un enfant, qui surmonte, sa douleur
Décrit, sa détresse, debout, sur la rive !

Elle regarde, les vagues
Qui se jettent  sur la poitrine, du sable
Qui meurent en silence, sans prononcer, une syllabe
Et frisonne, au souffle, du vent
Qui l’affleure et la renverse, lui fait perdre l’équilibre
Se sent, naufragée, dans sa ville et  ses criques,
Ne ressent plus, l’air marin, qui chatouillait
Dans le temps, ces narines
Et sur ces mèches folles, la main amoureuse, de la brise
 Dit entre deux sanglots:
-Tout a changé et tout m’échappe,
Je ne me reconnais plus, dans ce présent, où les plaies
Sont saignantes et que mes mots,
Difficilement, raccommodent !

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*