Du premier monde par :Patrick Berta Forgas – Paris – France

Patrick Berta Forgas

 

Le ciel paillette
De doux embruns gelés.

La terre s’agite
De sang sévère et chaud.

La mer serait-elle
Le berceau des morts.

De sombres fontaines
Conduiront les boues.

Voici le temps du fatal constat
De l’ignorance et de l’échec.

Des visages sont disparus des murs.

Mais les pierres nous regardent encore.

Il y avait des yeux
Dans le trouble espoir.

L’issue est en cours.

Réveillez vos rêves.

Dormir ou mourir.

Toutes les images
Sont faites de couleurs.

Les yeux voient parfois la lumière
Dans l’ombre et la douleur.

Il y a un feu dont nous savons la cendre.

Il y a un temps qui ne peut plus
Attendre.

Il y aura une couleur
Universelle.

Ne brûlez jamais plus les fleurs.

Détestable ambition
De vouloir être
Ce que le cœur ne reconnait
Que comme étant vivant.

J’écrirai sur les tables du premier monde.

J’ai vu l’abysse des couleurs.

Le soleil était au cœur.

Pourvu que le lieu
De notre histoire
Résonne de nos vies.

Pour que le cri soit pur,
Il faut que le silence soit fort.

Les mots seront la voix.

 

 

 

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