La Maar inn par : Abdennour Mezzine –Marrakech -Maroc

Abdennour Mezzine

 

A la Maar Inn, chaque fois

Je regardais la Seine

Couler se moquant du froid.

Elle ondoyait, en décembre,

A travers les vitres de la Maar inn,

Mon âme et la sève de mes veines

Craquant en verglas

Sous les lointains pas

Et la nostalgie de ta voix.

 

A Paris Au bar de la Maar inn

Un Ferry qui fuit les caraïbes

Fait danser la Seine.

Et comme à la Havane,

Il sème ce chagrin en bribes

En coupes de jouissances cubaines.

Viva ,Viva Commendanté

M’inondait de cette voix soudaine.

Ce torrent d’âmes ensanglantées

Vibrant en rythmes d’Amérique Latine

Se déversait en tas de malandre

Au loin, charrié par la seine.

Ce matin-là, comme chaque fois

Je m’assois seul à t’attendre,

Souriant à ces reflets qui germeraient en moi

Et ces susurres basses et tendres

De la Seine qui te connaît, je crois.

Tes mille illusions me font encore fondre

Même si je sais que tu ne viendras pas.

A Paris si gai si sombre,

Le givre craque encore et toujours sous mes pas.

La Seine triste,en reflets de cendre,

Me dit adieu une autre fois.

A Paris et à chaque fois

Un Ferry   aux couleurs cubaines

Aux ondes latines de Salsa et de Samba

Brassera à jamais ma nostalgie lointaine

Aux lèvres de ce soleil, froid à Paris et chaud en toi.   

 

 

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