L’édition 2016 du Salon du livre de Paris par: Mohamed Salah Ben Amor

salon-livre-paris-logosalon-livre-parisimages

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Dans le stand d’Edilivre au Salon du livre de Paris 2016

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

Paris  22 mars 2016

 

Malgré la baisse de l’affluence des visiteurs évaluée par les organisateurs à près de 15 pour cent par rapport à l’édition de l’année précédente et qui serait due aux retombées des attentats du 13 novembre 2015, le Salon du Livre de Paris a tenu cette année encore ses promesses avec la participation de 1200 éditeurs de 45 pays et en offrant au public près de 800 conférences et des rencontres avec plus de 3000 auteurs.
L’organisation a été comme d’habitude impeccable, grâce au plan d’emplacement des stands offert à l’entrée et aux innombrables dépliants qui permettent aux visiteurs intéressés par de nouveaux livres de les trouver facilement et de connaître les horaires de leur présentation en présence de leurs auteurs. D’autre part, des espaces ont été aménagés pour la restauration et la détente, ce qui offre la possibilité pour les mordus des livres de passer toute la journée dans le Salon. Enfin, si l’entrée est payante ( 12 euros par personne) , un demi tarif a été accordé aux enfants, aux âgés et aux handicapés.
Quant aux prix, ils sont relativement chers et sans la moindre réduction. Ce qui s’expliquerait bien entendu par le niveau de vie en France (Le Smic 2016 y est de 1 466,62 euros) mais aussi et surtout par l’ancrage de l’habitude de la lecture au sein du peuple français que l’étranger remarque souvent dans les moyens de transport où un grand nombre de personnes de tout âge se mettent à lire au lieu de dévisager celles qui leur font face comme il est de mise chez nous.
D’autre part, les éditeurs ne peuvent accorder des réductions aux acquéreurs parce qu’ils ne bénéficient d’aucun soutien financier de l’état et ne comptent que sur l’intérêt que portent les lecteurs pour leurs publications, contrairement à ce qui se passe chez où n’importe quel citoyen ayant édité un livre croit qu’il est de son plein droit que le ministère de la culture lui en achète une quantité suffisante pour l’aider à recouvrer ses frais. Et il est grand temps que ceux qui écrivent dans notre pays prennent conscience que seulement une très petite minorité parmi eux aura la chance de perdurer après leur départ de ce bas-monde et que tout un chacun doit donc compter sur ses propres moyens pour s’imposer sur la scène culturelle et si le succès ne vient pas ce ne sera pas la fin du monde car le plus important est d’écrire pour le plaisir.
J’ai profité de ma visite du Salon du livre pour avoir une idée, quoique approximative, sur l’état actuel de la littérature en France et dans le monde et échanger des opinions avec un bon nombre d’écrivains et de poètes sur des questions relatives à la création littéraire et artistique et dont certains renforceront peut-être un jour mon groupe de sélectionnés.
Je tiens à remercier à la fin l’équipe d’Edilivre qui m’a réservé à cette occasion un bon accueil, tout en espérant que le livre tunisien et arabe traduit ou écrit directement en langue française aura sa place dans le Salon au cours de ses prochaines éditions.

 

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*