DESTIN par: Ahmed Safir – Fès –Maroc


Ce sentier qui chemine
Long et interminable
Ce vieillard qui rumine
Seul et inconsolable
Le début est si loin
La fin fort improbable
Assis dans son coin
Il compte les ans
Il compte les jours
Il prend le temps
De regarder avec amour
Ce petit enfant
Traînant un cartable si lourd
Il sourit et revient aussi loin
Que peut revenir son souvenir.
Avec le cartable en moins,
Il était cet enfant au beau rire.
Le chemin continue de se dérouler
Les pierres sous l’âge ont croulé
Les tourtourelles ont cessé de roucouler
Les torrents ont cessé de rigoler
Et il est toujours là
Fatigué, très las
Attendant qu’on sonne
         Le glas.


Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*