Les poètes et les poétesses qui participeront au festival poétique de Culminances le samedi 3 avril 2021 au centre culturel et sportif de la jeunesse à El Menzah 6 de 9h à 13h30

Mohamed Ammar Chaabnia 

Mohamed Ammar Chaabnia est né le 28 juillet 1950 à Métlao ui (Tunisie).Ses activités poétiques se poursuivent depuis les débuts des années soixante-dix. A Dirigé le festival national de la poésie à Métlaoui pendant plusieurs années. Il a fait ses premiers pas au sein du groupe « Les poètes miniers » dans sa région natale : le foyer minier au sud-ouest tunisien. Puis tout en conservant son orientation militante et engagée, ses préoccupations évoluèrent de la condition de la classe ouvrière locale à celle de la classe ouvrière mondiale et des problèmes sociaux aux questions existentielles touchant la place de l’humain à notre époque. Parallèlement, une évolution s’était produite, au niveau stylistique de son écriture, du discours incitatif visant la conscientisation du public et sa mobilisation à une langue finement ciselée et hautement poétisée. 

Recueils publiés:

Mines dans une ville innocente (Tunis 1976) –La saveur de la sueur (Tunis 1985) – la poussière du temps (Tunis 1994 ) –Trente ciels sous la terre d’Al-Khwarizmi (Tunis 2009 ) –Des pages du recueil de la révolution ( co-auteur avec Hassen Ben Abdallah 2011-  Le loup du temps a passé triste ( Tunis 2016) _le loup du temps a passé<poésies traduites en langue française par le d. Mohamed Salah Ben Amor >Paris  2016 –   Poésies intensives(Tunis 2020).

Fatma Ben Fdhila

Fatma Ben Fdhila est née le 15 avril  à Tunis de parents originaires de Makthar ( Nord-ouest de la Tunisie).Elle a fait ses études supérieures à l’institut de presse et des sciences de l’information à Tunis . Ayant découvert la poésie de Fatma Ben Fdhila, cette enseignante de français qui écrit en arabe, au début des années 2000 à travers son premier recueil intitulé Pourquoi ma nudité te fait-elle peur ?, j’avais vite saisi que j’avais affaire à un talent solide qui ne tardera pas à s’imposer dans le milieu culturel .Et j’avais vu juste, car des poètes tunisiens en qui j’avais confiance dont feu Jafaar Majed et feu Mohieddine Kheraief partageaient mon avis. Et il n’y a rien d’étonnant, car, soucieuse jusqu’à l’obsession de la création dans son sens le plus radical, elle tient à ce que sa la poésie soit une quête infinie de l’original et de l’inédit, aussi bien au niveau des thèmes que de celui du style. Et convaincue que le poète, le vrai, est celui qui parle des choses autrement, elle fonde chacun de ses poèmes sur une nouveauté qui surprend agréablement le lecteur et le captive.

Ses recueils de poésie :

Pourquoi ma nudité te fait-elle peur ? , à compte d’auteur, Tunis 2003– C’est du trou de l’âme que je déborde , à compte d’auteur, Tunis 2006 – L’altitude glissante ( traduit en français, à compte d’auteur, Tunis 2008  – 

Un roman:

Il a été rapporté par les deux épris ,à compte d’auteur, Tunis 2008- La terre du sevrage,Maison tunisienne d’édition, Tunis 201

Maryjoe Cassandre Danton

Maryjoe Cassandre Danton née le 16 juin à Auch (sud-ouest de la France).Sa poésie gravite autour de deux constantes : l’une thématique : le fantastique souvent présent sous forme d’une atmosphère lugubre peuplée d’êtres surnaturels et l’autre est stylistique : la narrativisation de la poésie .Sur un autre plan, sa quête est presque toujours guidée par deux notions principales : la force miraculeuse de l’amour et l’attrait de l’au-delà. Et cette mise en relation du plus noble des sentiments avec le monde supérieur confère à ses poèmes une dimension mystique et énigmatique. Elle a publié un recueil de poèmes intitulé Mes quatre saisons ( Editions épingle à nourrice, Paris 2011 ).

6.

Mohamed Hédi Jaziri 

Mohamed Hédi Jaziri est né le 6 octobre 1962 à Tunis. Il travaille dans le domaine de l’information. Il a organisé plusieurs spectacles poétiques et a produit pour la radio et la télévision des émissions culturelles et littéraires. Son expérience poétique, conjointement à celle d’un groupe de jeunes poètes de sa génération au cours des années quatre-vingt, peut être considérée comme un tournant dans le parcours de la poésie tunisienne. Et ce, en faisant descendre le poète de son piédestal illusoire d’où il s’y plaisait à regarder la réalité et se trouvait tenté de jouer le rôle d’orateur réformateur prêchant l’utopie ou celui d’un prophète méconnu dont le génie a été nié par son peuple, préférant s’adresser au lecteur du bas-fond social où gisent des millions d’enfants de leur peuple, mettant à nu sans hésitation ou honte et avec un courage sans pareil tous les recoins de leur être et dévoilant au grand jour leurs défauts et complexes avec une rare franchise.

Ses recueils poétiques :
Les soupirs du roi destitué, Roa éditions, Tunis 1994 -Danse de l’oiseau égorgé 1996 – Je n’ai plus rien à dire 2003 – Artimida 2006 – Rien n’est à sa place, à compte d’auteur 2009 -L’amoureux personne ne le secourt 2013-Ö…Ö (en dialectal tunisien) –La gazelle s’est endormie sur ma jambe 2014 (a remporté le prix « Athir » du meilleur recueil arabe pour l’année 2014).

Safaa Dhiab

Safaa Dhiab est né en 1975 en Irak. Il a fait ses études supérieures à la faculté des lettres de Baghdâd où il a obtenu la licence es lettres arabes (2003)puis à la faculté des lettres de Bassora oû il a décroché un master en littérature arabe ( 2014).Il a obtenu la bourse de l’écrivain hôte de la ville de Skien ( Norvège) et y a séjourné de 2008 à 2012.Il pratique la photographie artistique et plusieurs expositions lui ont été organisées dans cet art en Irak et à l’étranger. Poétiquement, Il appartient à la génération des poètes irakiens qui ont grandi sous l’ombre des horreurs de la guerre et des crises politiques destructrices. Son univers poétique est assombri par les souffrances de la patrie et de la famille qui le marquent d’un sceau de pessimisme noir inaltérable. Mais la vision du poète du Moi et de l’univers ne se confine point dans une simple sensation de douleur .Elle prend, par contre, souvent, la forme d’un questionnement approfondi sur les secrets de l’existence et surtout sur l’énigme du Temps qui trace la destinée humaine et la contrôle. Dans sa poésie on ressent une grande nostalgie du giron de la mère et de l’aile protectrice du père peut-être dans un but compensatoire. Stylistiquement, ses poèmes se distinguent par l’accumulation des images surprenantes, des connotations et des sens seconds.

Parmi ses recueils de poésie publiés :Ne réveille pas le temps , Baghdâd 2000 – Ennui , Baghdâd 2001 –Et personne à part moi ,publications des écrivains irakiens, Baghdâd 2003 – Un ciel sec,Editions Espaces , Amman 2010 –Neige blanche avec une tresse noire ,Maison arabe des sciences – Editeurs ,Beyrouth 2014

:

Mohamed Bouhouch

Mohamed Bouhouch est né à Sfax le 30 août 1962. Il a fait ses études universitaires à l’Institut National du travail et des études sociales de Tunis où il a obtenu en 1986une maîtrise ès études sociales. Il exerce la fonction d’administrateur en chef avec le grade de chef de division à la direction régionale des affaires sociales de Tozeur. Sa poésie, essentiellement mentale du type existentiel avec une teneur légèrement mystique, acquiert au contact de la réalité arabe dégradée une dimension absurde ou surréaliste. Sur le plan stylistique, ses poèmes, pour la plupart des haïkus, se distinguent par une forte condensation sémantique et rythmique.

Ses recueils de poèmes en arabe :

Livre des illuminations, Sybawih pour l’édition et la publication , Monastir , Tunis 2005 – Les versets de narcisse, maathir pour la production culturelle numérique, Tozeur, Tunis 2006- La joie versée, Union des Ecrivains Tunisiens, secteur de Tozeur, Tunis 2007- Idées rétives , société Yosra d’éditions, Tozeur , Tunis 2009 – Sous le ciel de l’éternité, (choix de poèmes, traduits en anglais sous le titre : Under The Shadows Of Eternity), Union des Ecrivains Tunisiens, secteur Tozeur Tunis 2010.

Ses recueils de poèmes en français et en anglais :

Le jardin de lumière, Maathir pour la production culturelle numérique, Tozeur, Tunis, 2007- Sous le ciel de l’éternité, (choix de poèmes, traduits en anglais sous le titre : Under The Shadows Of Eternity), Union des Ecrivains Tunisiens, secteur Tozeur Tunis 2010 – Le jardin de l’abîme ,Majal Editions , Tunis 2013 -Le monde est une fleur, Edilivre ,Paris 2015.

Saloua Rabhi

Saloua Rabhi est originaire du village El Alaa (gouvernorat de Kairouan)et née  à Jendouba ( nord-ouest tunisien ) le 4 mai 1975. Titulaire d’une maîtrise ès sciences du travail, obtenue à l’Institut Supérieur du Travail de Tunis. Elle travaille comme  inspectrice du travail à Tunis. Auteure de plusieurs essais et de suivis culturels. Poétiquement, sa voix est apparue au milieu des années 90.Dès ses débuts, elle a attiré l’attention des ceux qui suivent de près l’évolution de la littérature tunisienne et arabe par sa capacité d’abstraction dans la conception des images et de l’épuration des expressions de leurs significations référentielles banales ,son enclin à privilégier la connotation au détriment de la dénotation et sa tendance à instaurer une même ambiance poétique durant toutes les péripéties du poème, lesquels sont les conditions minimales de ce qu’on appelle désormais « création poétique ».

Ses recueils de poésie :

Je momifie mon ombre avec la glaise des mots, à compte d’auteur,Tunis 2004- Salara, biographie des toiles oubliées, Editions Miskelyani , Tunis 2007 – Les consciences du déluge, Editions Mayara, Kairouan, Tunisie  2018.

Monique-Marie Ihry 

Monique-Marie Ihry est née à Nancy. Après avoir fait des études de Droit et d’ espagnol), elle a exercé les fonctions d’enseignante et de rédactrice. Elle poète et sociétaire de la Société des Poètes Français ,  artiste peintre et illustratrice. Auteure de romans , de recueils de poésie et de littérature de jeunesse , elle a été primée à de nombreuses reprises, notamment pour sa poésie néoclassique et sa prose poétique. Du point de vue thématique son expérience poétique a passé par deux étapes distinctes : la première était marquée par l’infortune et la cruauté du destin et la seconde, qui se poursuit au présent, se présente comme une résurrection au cours laquelle elle a trouvé la quiétude et le bonheur. Techniquement, sa poésie s’inscrit globalement dans le genre romantique à teneur symbolique qui consiste surtout en l’utilisation métaphorique massive des éléments naturels et la transcription subtile et détaillée des fluctuations de l’âme humaine à travers un lyrisme très prononcé. Elle est, entre autres, lauréate 2019 du Grand Prix AFAL/EUROPOESIE, et du Grand Prix de traduction François-Victor Hugo 2019 de la Société des Poètes Français.
Ses recueils de poésie :
Rendez-vous manqués, Ichraq Éditions, Tunis, 2011- Le cœur d’Ana, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2013- Délices, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2013- Cueillir les roses de l’oubli, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2014- Au chant de l’automne, Éditions Mille-Poètes en Méditerranée, Narbonne, 2015-Au chant du cygne, Éditions Edilivre, Saint-Denis, 2015 – Insurgée poétique, Éditions Edilivre, Saint-Denis, 2015 – La main de l’ange, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2017 – Telle la feuille au vent d’hiver, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 2, Cap de l’Étang Éditions, 2017 – Un monde sans sépulture, Poésie, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 3, Cap de l’Étang Éditions, 2017 – À l’encre sur ma peau, Poésie, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 4, Cap de l’Étang Éditions, 2018 – On ne capture pas le vent, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 5, Cap de l’Étang Éditions, 2018 – Délices, Poésie, Seconde édition illustrée, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 6, Cap de l’Étang Éditions, 2018 – À tire d’aile, l’oiseau, Poésie, Textes et illustrations de l’auteure, Collection Plume d’ivoire n° 7, Cap de l’Étang Éditions, 2018 – La dernière pavane/El último baile, Prose poétique de Monique-Marie Ihry traduite en espagnol par Ana Herrera, Collection Bilingue n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2019 – IVRESSES, Poésie, Collection Plume d’ivoire n° 10, Cap de l’Étang Éditions, 2020 – Inquiétudes sentimentales/ Inquietudes sentimentales, Prose poétique de Teresa Wilms Monttprésentée et traduite par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 9, Cap de l’Étang Éditions, 2020.

Ses autres ouvrages: 

1 – Romans :

Mythomania sur le Net, Roman, Éditions Edilivre, 2013 – Bellucio, Roman, Les Éditions du Net, Roman, 2014  – Les vieux maudits ou La dictature du Hérisson, Roman, Éditions Edilivre, 2014 –

2- Traductions:

Les calices vides/Los cálicesvacíos, Poésie de Delmira Agustini présentée et traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 2, Cap de l’Étang Éditions, 2019 –Les oiseaux de neige/Pájaros de nieve, Poésie de Ana Herrera traduite en français et illustrée par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 3, Cap de l’Étang Éditions, 2019 – Poèmes d’amour/Poemas de amor, Poésie d’Alfonsina Storni présentée et traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 4, Cap de l’Étang Éditions, 2019- Langueur/Languidez, Poésie d’Alfonsina Storni présentée et traduite en français par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 5, Cap de l’Étang Éditions, 2019 – Le doux mal/El dulcedaño, Poésie d’Alfonsina Storni présentée et traduite en français et présentée par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 6, Cap de l’Étang Éditions, 2020  – Poésies (choisies et inédites), Poésie d’Alfonsina Storni présentée et traduite par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 7, Cap de l’Étang Éditions, 2020  –Les chants du matin/ Cantos de la mañana,Poésie de Delmira Agustini présentée et traduite par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 8, Cap de l’Étang Éditions, 2020-

3 – Littérature de jeunesse:  

iCerise au pays des croquettes, Littérature jeunesse, Texte et illustrations de Monique-Marie Ihry, SALGUES Éditions, 2016 –Z’animaux à gogo, Littérature jeunesse, Poèmes de Sylviane Blineau et illustrations de Monique-Marie Ihry, Éditions de l’An Demain, 2018 –Cerièra al país de las croquetas, Littérature jeunesse, version occitane, Collection Littérature jeunesse n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2020 – inquietudes sentimentales, Prose poétique de Teresa Wilms Monttprésentée et traduite par Monique-Marie Ihry, Collection Bilingue n° 9, Cap de l’Étang Éditions, 2020.

-Divers:

Erotica, Anthologie érotique féminine de la Haute Antiquité jusqu’à nos jours, Petite Bibliothèque anticrise, Choix des textes Love Bowman et illustrations Monique-Marie Ihry, Éditions ATLANDE, 2016 – Il était une fois un château, Anthologie poétique, Illustrations de Monique-Marie Ihry, Cap de l’Étang Éditions, 2017 –Paysages occitans, Œuvres picturales de Monique-Marie Ihry, Collection Livre d’Art n° 1, Cap de l’Étang Éditions, 2019 .

Bibliographie: 

  • Ouvrage paru sur l’auteure, étude critique, « La vie, la mort dans l’univers poétique de Monique-Marie IHRY »  ,Culminances »(www.masharif.com) en français et en arabe.

− Figures poétiques du monde, Tome I, La poète Monique-Marie IHRY, Mohamed Salah Ben Amor, IchraQ Éditions, Tunis, 2014.

Philippe Lemoine 

Philippe Lemoine est né le 3 octobre 1954 à Paris et habite à Norbonne (France) . Il est le président de l’association  » Mille-Poètes en Méditerranée  » et le créateur et le directeur de la Maison Poétique à Narbonne. Sa poésie ne se prête pas facilement à la classification. Et elle tire cette originalité du triple aspect de sa nature qui est à la fois lyrique, engagée et néo-classique. De par son lyrisme et son engagement, elle se place dans la lignée de la poésie romantique allemande et arabe qui prônait l’idée du défi de la mort et célébrait l’attachement ferme et inébranlable à la vie. Quant à son caractère néo-classique, il se matérialise, au niveau du style, dans une sorte de tempérament mixte alliant le respect des règles de la langue et de la métrique et une forte tendance à l’innovation des images. 
Ses recueils de poèmes :

Poussières d’oxygène – Vaincu par l’orage…-Les innombrables –Insurgé poétique- Les correspondances – In vino Véritas – Souffles d’encre … – Intime confidence. Et je parle aux oiseaux

Mokhtar El Amraoui

Mokhtar El Amraoui est né le 19 mai 1955 à Mateur et réside à Bizerte (Tunisie). Il a fait ses études supérieures à l’université d’Alger où il a obtenu une maîtrise en sociologie. Il a enseigné la littérature et la civilisation françaises dans des lycées et collèges  en Tunisie. Il était parmi les poètes les plus en vue dans la revue électronique « Culminances » au cours de sa première année ( 2015 -2016) .Poète minutieux et extrêmement rigoureux. Dans sa  poésie se mêlent  harmonieusement trois sensibilités majeures:un lyrisme enflammé s’exprimant à travers des réactions spontanées avec la beauté quelle que soit sa forme , une tendance militante indéfectible qui le pousse presque instinctivement à dénoncer l’injustice et à prendre la défense des opprimés qu’ils soient peuples ou individus et une âme classique qui l’incite à puiser ses mots et expressions dans les sources pures et limpides de la langue et à ne jamais prendre ses règles à la légère.

Ses recueils de poésie :

Arpèges sur les ailes de mes ans, Tunis 2010-Le souffle des ressacs, Tunis 2014.Chante, aube, que dansent tes plumes!, Mayyara Editions, Kairouan ,Tunisie Tunis 2019 –  Dans le tumulte du labyrinthe,  aux éditions Badaoui,  Monastir, Tunisie 2019 .

Fatima Maaouia 

Fatima Maaouia est une poétesse tunisienne d’origine algérienne. Ele a fait ses études supérieures à l’université de Constantine oû elle a obtenu la Maîtrise en droit public. Son expérience poétique s’inscrit pleinement dans le courant militant et engagé. En effet, elle compte parmi les poètes tunisiens qui ont choisi, dès le début et définitivement, l’engagement comme mode de vie et voie stratégique et parmi les rares d’entre eux qui ont écrit sur la révolution bien avant son explosion. Néanmoins, elle se démarque complètement du jdanovisme pour qui le texte littéraire tire sa valeur uniquement de son contenu révolutionnaire, s’attachant, au contraire, à la valeur intrinsèque de la poésie qui est, avant tout, comme l’a dit Paul Valéry, une « expression artistique d’une expérience vécue ». Et cela se manifeste au niveau du style où elle se distingue par la mise en œuvre d’une multitude de procédés ludiques qui tiennent le lecteur en haleine surtout les inventions lexicales, les jeux de mots sous forme d’oxymore , d’apostrophe et de phrases averbales ou tronquées ,le rythme rapide et haché, les éclairs d’esprit surprenants etc.
Elle a publié un conte poétique intitulé les Frères Siamois, illustré par Faouzi Maaouia ,Editions Hibiscus , Tunis 2002.Elle a été sélectionnée pour faire partie de l’Anthologie  Mondiale des poètes féminines francophones ».2003- Editions : Le Carbet, Paris 2003 et de l’anthologie Analectes de poésie mondiale, Ichraq Editions,Tunis 2015 -Portraits de femmes, Éditions NRVANA, Tunis 2021.

Rachel Chidiac

Rachel Chidiac

Rachel Chidiac est née à Rachiine (Ras Al Ein ) à Zgharta ( nord du Liban).Elle a fait ses études à l’école des sœurs antonines à Khaldiyeh à Zgharta .En 1994 elle a obtenu le diplôme de l’école normale de Beyrouth dans la spécialité de la langue française. Poétesse bilingue, elle écrit ses poèmes en arabe et en français. Dotée d’une imagination féconde et d’une sensibilité effilée, elle s’investit dans la totalité de ses écrits à dépeindre avec des touches de mots débordant de finesse un univers intérieur habité par une passion amoureuse platonique oscillant entre violence et douceur.

Ses recueils de poèmes :

Souffles sans âge, Editions Dar Al Jil, Beyrouth, 2011 – Excuse-moi, Dar Al Jil, Beyrouth,2012 préface de Mohamed Salah Ben Amor – Le jour où la pluie a dansé avec moi, Dar Al Jil, Beyrouth,2015.

Mohamed Ben Rejeb

Mohamed Ben Rejeb est né en 1951 à Kélibia au cap bon(Tunisie).Il a fait ses études supérieures à la faculté des lettres et sciences humaines de Tunis et à l’institut de presse et des sciences de l’information de Tunis. Il est journaliste culturel. Quant à la poésie, il y vint tardivement. En effet, après des essais de jeunesse éphémères, il délaissa très tôt cet art pour se consacrer entièrement à son métier de journaliste et à sa vocation de critique littéraire , laquelle lui a valu de s’adjuger le prix national de la critique culturelle. Cependant, un évènement tragique et atroce qui survint dans sa vie il y a quelques années ,à savoir la perte cruelle de son épouse à qui il voue un amour incommensurable, le plongea dans une affliction insupportable .Et c’est peut-être pour s’en soulager qu’il s’adonna corps et âme à la poésie, faisant succéder une longue série de poèmes élégiaques émouvants écrits dans une langue peu recherchée et empreints d’une grande sincérité qui, non seulement ont captivé les lecteurs, mais lui ont permis de se frayer un chemin qui n’a jamais été emprunté avant lui en Tunisie et d’aborder un thème jusque là vierge : « les louanges de l’épouse morte ou vivante ».Et c’est lâ oû réside sa particularité et son apport par rapport à ses prédécesseurs et ses contemporains.

Il n’a pas encore réuni ses poèmes dans un recueil.

Mohammed El Qoch

Mohammed El Qoch est né le 10 juillet 1960 à Kénitra( Maroc). Il exerce le métier de professeur de français. Il est poète et artiste peintre. Son expérience poétique se présente comme un mélange de romantisme, d’existentialisme et de mysticisme. Il a pratiqué l’écriture à quatre mains avec la poétesse française Maryjoe Cassandre Danton et l’espagnole Elena Martinez et l’uruguayenne Jan ice Montlouliu .Sa poésie, émanant d’une âme infiniment bouleversée par le chaos tragique qui submerge le monde et profondément ancrée dans l’« Humain » avec ses deux composantes : existentielle et sociale et menée par son imagination débordante et sa sensibilité esthétique aiguisée , s’efforce , à chaque pas , d’ouvrir des brèches de lumière et de frayer des passages d’espoir et de rêves dans cette masse gigantesque , amorphe et muette : le devenir de l’homme .Sur le plan stylistique ,ses poèmes sont intensément rythmés et parsemés, de bout en bout, d’images attrayantes de différentes sortes ( comparaisons , métaphores, métonymies …) à forte charge suggestive.

Saiif Ali Dhrif

Saiif Ali Dhrif est né le 16 mars 1972 à Dar Chaabane  Al Fihri ( Tunisie).Il travaille comme gérant d’une société privée dont il est le propriétaire. Son expérience  poétique se fonde en général sur la technique  connue sous le nom de «  poéticité des choses » créée par le poète français Francis Ponge (1899- 1980) et qui consiste à recueillir les détails les plus évocateurs et les plus nuancés des choses. Ses poèmes sont bourrés d’images inattendues et déroutantes et laissent entrevoir au niveau de leurs structures profondes deux  caractères apparemment contradictoires : une précarité psychologique presque infantile et un sentiment très fort de singularité.

Ses recueils de poèmes :Il pleut maintenant dans ma main ;à compte d’auteur, Nabeul (Tunisie)2008 – Demi-bémol  du maqam du rast, Bouraq éditions, Monastir(Tunisie)2011-Les miroirs ne voient pas la lumière, Kalima éditions ,Alexandrie 2012 – Poèmes d’argile (Tiniyyats)  ,Zeineb éditions,Tunis 2014.

Un recueil de nouvelles : Une tentative de rester hors d’une montre, Bouraq éditions,Monastir(Tunisie)

Imène Amara

Imène Amara est née en juin 1969 à Kallaa Seghira – Sousse ( Tunisie).Elle est diplômée du département d’arabe de la faculté des lettres et sciences humaines de Sousse où elle a obtenu la maîtrise ès-lettres arabes puis le master en littérature arabe moderne .Elle a produit depuis les années 90 plusieurs émissions culturelles radiophoniques. Son expérience poétique qui s’étale sur plus de vingt ans découle d’une préoccupation insistante et continuelle :le joug écrasant que la mentalité masculine fait peser sur la femme, l’empêchant d’accomplir sa plénitude humaine. Et de l’entrave à la liberté que cause cette mentalité à la femme découlent toutes les images que crée et confectionne cette poétesse et qui se distinguent sans exception par leur caractère inédit et fascinant.

Ses recueils de poèmes :

Incendie dans la mémoire, Noukouch Arabia éd., Tunis, 1Sans pluie, Ichraq éd., Tunis, 2009 -Bévue d’un corps, (recueil de poèmes traduits en français par Ibtissem Sassi),  Ichraq éd., Tunis, 2010 -Lieu de détention sentimental , Ichraq éd., Tunis,2012 -Une balle amoureuse, Awraq Editions et diffusion , Le Caire 2014 –Schizophrénie , Awraq Editions et diffusion , Le Caire 2015.

Bibliographie:

Mohamed Salah Ben Amor,Imène Amara,collection »Figures poétiques du monde », Ichraq éd.,Tunis 2015.

Chamseddine El Ouni

Chamseddine El Ouni est né le 3 avril 1963 à Tunis où il a fait ses études secondaires. Fonctionnaire d’état. Il a participé à l’animation de plusieurs clubs et festivals littéraires. Il est très présent dans la presse culturelle tunisienne et arabe. Poétiquement, il est considéré comme l’un des fondateurs de la vague poétique dénommée «poésie des poètes des années 90 » qui ne signifiait nullement la poésie écrite par les poètes apparus au cours de cette décade mais spécifiquement ceux qui avaient écrit une poésie inspirée des questions de cette décade surtout l’effondrement des idéologie et l’avènement de la mondialisation. Et les traits les plus prédominants de cette vague sont :le retour aux sources originelles de la poésie , à savoir l’imagination, le rêve et l’inconscient. Et il s’en étaient suivis la coupure avec le discours oratoire ou affectif et la décantation traditionnelle pour plonger au fin fond de soi, dans le but de faire exploser les sources de la fascination par la conception d’images inédites et l’accumulation des connotations, étant donné, selon ces poètes, que le poète est avant tout un artiste doué et non un chercheur en poésie, ni un enseignant de cet art , ni un politicien de métier, de ceux qui pratiquent la poésie avec un esprit purement « versificateur », lui faisant ainsi perdre son effet esthétique déroutant.

Parmi ses recueils de poésie :

Les roses de cendre, MAL, Tunis, 1994.

Je célèbre ce délire, Tunis, 2001. (A compte d’auteur).

La terre surmontée d’un ciel, Tunis, 2002. (A compte d’auteur).

Il y aura une raison, Tunis, 2005. (A compte d’auteur).

Sous un soleil et des ombres, Tunis, 20. (A compte d’auteur).

Zouhour El Arbi

Zouhour El Arbi est née au gouvernerat de Siliana (Tunisie) et habite à Tunis .Elle a fait ses études secondaires  au lycée secondaire du Sers (Tunisie).Elle enseigne  aux écoles primaires .Poétiquement, elle fait partie d’un groupe de  poètes qui ont été sélectionnés par la revue « Culminances » où elle s’est distinguée par une série de poèmes qui ont fait l’unanimité du comité de lecture et du public. Sa poésie oscille thématiquement entre l’engagement et le lyrisme, lesquels s’entremêlent parfois dans le même texte. Sur le plan du style, tout en prenant garde de ne pas verser dans la dénotation en accumulant les connotations, les symboles et les sens seconds, elle privilégie la communicabilité et préserve sa langue de l’ambiguïté excessive.

Ses recueils de poésie :

Une femme du temps de l’amour, éditions Sanabil ,Siliana(Tunisie) ,  2010 – Arabe et je m’en targue, à compte d’auteur ,Le Kef (Tunisie )2011- Le hennissement de l’âme,à compte d’auteur, Rabat 2013 – Briska, à compte d’auteur,Rabat  2013 – Et il a enseigné à l’homme, El Majal éditions ,Ezzahza (Tunisie) 2013 – Ö toi, traduit de l’arabe par Najet Bokri, Editions Hadil ,Sfax(Tunisie) 2014- Catharsis de l’âme , traduit de l’arabe par Salah Mourou, éditions Raslan,Tunis 2015-Le gémissement du silence, Editions de l’Intellectuel, Alger 2018.

Un recueil de nouvelles:

Délire, Publications de la revue « Écritures », Rabat,2019

Mariem Garaali Hadoussa

Mariem Garaali Hadoussa est née le 16/5/1963 à Nabeul(Tunisie). Elle a fait ses études supérieures à  l’Ecole Normale Supérieure de Bizerte où elle a obtenu en 1985 une maîtrise de SVT. Elle a enseigné cette spécialité dans les établissements secondaires jusqu’à 2014.Elle préside une association dans sa ville natale sous le nom de »Voix de femme Nabeul ». Elle s’adonne à deux arts:  la peinture et à la poésie !Poétiquement ,elle est l’une des découvertes de la revue »Culminances ».Sa poésie reflète une vision romantique contemplative axée sur l’humain et l’universel, tout en demeurant attachée au vécu quotidien. Au niveau du style, elle privilégie la communicabilité et la compréhension au symbolisme obscur.

Elle a à son actif un recueil de poésie intitulé

 Comme nos pluies seront parfumées!, Mayara éditions, Tunis 2017.

Jocelyne Mouriesse

 Jocelyne Mouriesse est née le 18 juin à la Martinique. Elle y a fait ses études au Lycée de Bellevue. Sa poésie présente trois caractéristiques majeures : la première est son authenticité inébranlable qui se manifeste par l’enracinement de ses thèmes dans le terroir de son milieu natal : la Martinique, en les faisant graviter autour d’éléments typiquement locaux puisés dans la flore ou la faune ou le relief ou le climat ou les us et coutumes, la seconde est le caractère symbolique non-archétypal de ces pivots sémantiques dont le sens est inconnu ou vague chez les non-natifs et les non-résidents du pays , ce qui fait plonger ses textes dans un hermétisme presque impénétrable, la troisième, enfin, est un amalgame insolite entre un ton élogieux sous-entendu à teinte nationale et une inquiétude existentielle inconsciente engendrée par les notions de vague et d’étendue , entre un sentiment de fierté fébrile d’appartenir à ce milieu assimilé à un paradis terrestre et le rêve de s’envoler vers un monde lointain non-identifié .Sur le plan du style, la particularité première de ses textes dont la plupart sont des haïkus est leur haute condensation engendrée par l’accumulation des symboles , des connotations, des non-dits et des éléments rythmiques.

Najette Ouerghi 

 Najette Ouerghi est née à Téboursouk (gouvernorat de Béja –Tunisie), licenciée en langue et littérature russes à l’université de Lyon en France en 1978.
En 1997 elle obtint une maîtrise ès langue et littérature françaises à l’Institut Supérieur de la Formation continue de Tunis. Elle est inspectrice dans l’enseignement primaire spécialité français.
Elle écrit la poésie en arabe, en français et en russe et organise des soirées culturelles au centre culturel russe de Tunis. Elle a modéré de nombreux clubs culturels au Club Tahar Haddad et à l’Union des Ecrivains Tunisiens.

Ses recueils poétiques :

Nuages, Éditions Saidane,Sousse – Tunis, 1993- Moi je ne suis pas poétesse, Sahar éditions, Tunis , 1996- Amours proches et lointaines, à compte d’auteur, Tunis, 2003- Bagages, traduction vers l’arabe d’un recueil de poèmes du poète français Olivier Saillard, Extrait de La revue Marseille no 222 , Marseille 2008.

Nwal Al-ghanim 

Nwal Al-ghanim est née le 31 janvier à Baghdâd. Elle a passé son enfance à Ninawa (nord-ouest de l’Irak). Elle réside actuellement à Sidney (Australie).Elle a obtenu à l’université de Baghdâd un master en planification urbaine. Elle a exercé dans sa ville natale les fonctions de directrice et de professeur dans des lycées secondaires. Elle   travaille en ce moment dans le secteur informationnel .Deux dons se la partagent à parts égales : la poésie et l’art plastique. Ses poèmes laissent entrevoir deux tiraillements intenses : l’un entre l’obligation de s’adapter à son milieu d’accueil et son attachement profond à sa terre d’origine et l’autre entre la douleur qu’elle ressent vis-à-vis de la situation dégradée qui prévaut dans son pays et sa croyance dure comme fer en la capacité de son pays de s’en relever. Stylistiquement, son écriture révèle une forte personnalité doublée d’un long souffle s’exprimant à travers les flots d’images entremêlées et déroutantes qui déferlent tout au long de ses textes.

Béchir Moussa

Béchir Moussa est né le 1 mars 1981.Il a obtenu la maîtrise es lettres anglaises et le master en études littéraires écrites en anglais de l’institut supérieur des langues de Tunis .Il appartient à la génération des poètes  qui ont apparu au début de la première décade de ce siècle ,la période par excellence de la chute des écoles et des frontières entre les genres littéraires et les arts .Bien qu’essentiellement lyrique, sa poésie ne l’est pas au sens romantique traditionnel du terme , car si le jet émotionnel est chez lui  nécessairement un point de départ ,il ne tarde pas à être  pulvérisé dès la formation du texte par une sorte d’ « entravement  de la nostalgie et d’assombrissement du romantisme ». Et ceci est , sans aucun doute , sous l’effet de l’état de déchirement  dont souffre l’homme arabe contemporain en l’absence des conditions favorisant l’équilibre affectif. Ce qui  nous légitimerait de parler aujourd’hui de l’existence d’un  romantisme  pathologique engendré par l’impasse civilisationnelle  et politique actuelle.

Saida Nasri

Saida Nasri est née à Dgache(Tozeur) au sud-ouest de la Tunisie. Elle a fait ses études secondaires à Tozeur. Elle est activiste dans la société civile.

Poétesse engagée et animée d’un esprit militant, sa poésie laisse apparaître un attachement puissant à la patrie et une grande préoccupation par son sort mais sans que ce sentiment patriotique ardent ne la fasse basculer dans l’oratoire creux lui préférant une quête continuelle du beau et de l’esthétique , alliant ainsi « le politique » qui avait le plus d’ascendant sur sa génération, celle des années 80 au fignolage artistique dans lequel s’était distinguée la génération des années 90.

Ses recueils de poésie:

Le vacarme de l’âme, Editions Maather, Tozeur(Tunisie) 2007 –Les psaumes de la joie, Editions Maather, Tozeur(Tunisie) 2010 –La jument de la lumière, Editions Bédoui, Monastir(Tunisie) , 2015 – Les chants d’avant l’aube, Editions El Masar, Tunis 2019.

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*