Deux nouveaux poèmes de Maissa Boutiche –Ain Bénian –Alger – Algérie:Pour ne rien te cacher/et A chaque instant mon regard me cherche

Maissa Boutiche

Pour ne rien te cacher

Pour ne rien te cacher
Non,  je ne saurai coudre
Pour réparer  mes erreurs
mes actes manqués
Mes  péchés qui perforent
Ma peau déjà tatouée
Mais j’essaie  par tous les moyens
A ne plus blesser
Ni déchirer
Que ce soit avec des paroles ou avec mes actes qui hier étaient
Parfois un peu zélés

Je ne regrette qu’une chose
C’est d’être enfermée
Avec mes rêves coquelicots
Que je borde
Et qui ne peuvent germer

Ce qui me fascine dans mon internement
C’est le lever du jour
Le chant des oiseaux
La reprise de la vie
La beauté du ciel
Et la mer aux yeux bleus
Qui m’appelle de loin

Quand  la nuit étalent sa chevelure noire
C’est la reprise de conscience
Qui hisse les voiles
Alors que mal est déjà fait
Que le cœur brisé
Ne sera plus solide comme avant
Qu’il portera le deuil
Éternel
De ses illusions
Perdues
Et ses rêves
Eparpillés en miettes, à l’horizon

J’aimerai apprendre à coudre
L’expérience et le temps
Pour m’aider  à rapiécer  toutes les difficultés de la vie  avec beaucoup de recul et de positivité !

Mais, ce que je ne pourrai jamais faire, c’est raccommoder
Ce monde qui se cogne au mur
Et qui croit à ces illusions
Le museau dans la gamelle
Et ce confinement
Qui nous a brisé les ailes
fragilisés nos cœurs
Par des paroles en l’air
Qui nous malmène
Et qui ressente pas hélas, nos déchirements
Nos cris désespérés
Et notre épuisement!!!!

A chaque instant mon regard me cherche
A chaque instant mon regard me cherche
Et je perds mon souffle
Qui étouffe
Me balance dans le cage
Où coulent mes larmes silencieuses
L’éternel amour
Se perd
Et à mes yeux
Je ne trouve plus mes repères

Tout devient néant
Et me balance
L’éternel
Amour
Dans les souvenirs
De la mémoire
Qui mes jours, gouvernent

Quand la mer se couche
Sous le soleil
Qui retourne a sa taverne
Les vagues murmurent
Et le vent souffle en file indienne, tisse
Tous ces contes
Que j’ai apprise enfant par cœur

Seule, je longe les ruelles de ma vie, mon passé et mon présent
Ou le voyage de mon navire de vie
N’est que sagesse, foi et lumière

Je me dis alors
En regardant le ciel
Même les étoiles
A la levée du jour, s’éteignent
Consciente
Que le temps avance
Ne retourne jamais, en arrière

Or,
Il faut bien qu’un jour ou l’autre on apprenne
Que sauf les souvenirs, brodent en profondeur, demeurent
Sèment dans nos cœurs
Un jardin de roses et de fleurs
De l’attachement de nos us et mœurs!

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