Un feu ardent pareil à une séparation par :Hala Shaar – Damas -Syrie

 

Mon cœur est une page blanche

Le tien est un crayon fendillé

Je t’ai prévenu

Du hennissement de l’âme

Quand une foudre s’y loge

Quand les particules se prolifèrent autour de lui

Il galope alors …il galope

Avec ton mensonge blanc

Jusqu’à ce qu’il atteigne l’orbite de la séparation

Je t’ai prévenu que le pompage de la tristesse ne brûlerait

Et ne déclencherait un brasier

Qui viendrait s’installer entre nos joies

Et dessinerait les cartes de l’éloignement

Je t’ai prévenu

D’une tristesse  violente

Agencée telle une racine vierge

Dans un milieu noir

Je t’ai prévenu

D’un amour  passionné, obscurci et muet

Qui ne tarderait  pas à allumer sa lumière

Et de s’en aller

Je t’ai prévenu de la fin

Tu as vite fait de disparaître tel un tourbillon

Laissant une poussière idiote

Tu me suis prévenue

De ta principauté despotique

De ta victoire