Souffrance endurcie /et/ Douleur et douceur par : Maissa Boutiche – Alger- Algérie

Maissa Boutiche

Que l’amour parfume ta vie
Que les rais d’un soleil clément
Tissent un brin de bonheur
Sur tes traits
Que le sourire d’un baiser suave
Se pose sur tes lèvres
Efface tes peines
Embellisse ton ciel lourd de nuages gris
Qu’il illumine ton cœur
Et fasse jaillir les couleurs
Que tu possèdes en ton fort intérieur
Efface à jamais la douleur
En tes ans et dans les jours à venir
Durant toute ta vie !
Que la distance rapproche les cœurs
Et que la récolte ne soit que joie et bonheur
Fassent de tes chagrins et tes peines, un oubli
Que l’affection de l’absent et les absents
Sur tes îlots, un parfum si doux
Accompagne tes pas,  sur tes durs chemins
Une belle mélodie
Où puissent se dissiper tous tes maux
Sur tes frêles épaules,
Ö toi aux épaules,
Alourdis qui étouffe avec peine  son cri !

 
Douleur et douceur

Tant qu’il aura sur ma colline un brin d’amour
Et les tresses du soleil
Qui se posent avec délicatesse
Sur son corps et ses contours
Et tant que le jour lui offre son sourire
Qui dort comme ange
Dans ses bras de velours.
Je dirai toujours:
– Que je vais bien.

Tant qu’il y a ce vent
Qui vient le plus souvent roder
Poser sa main sur mon épaule
Et de sa douce brise
Caresse toutes mes rondeurs
Je dirai:
– Que je vais bien!

Malgré cette douleur immense
Qui a envahi mes terres
Et brûlé ma récolte et ma semence
M’a volé  l’amour qui était en mes ans, l’invité d’honneur par excellence
qui entrebâillait, réchauffant mon cœur et ses fenêtres
Semant en moi une poignante souffrance
En mon home lointain!

Mais que dire devant les évènements de la vie
Et son train de vie
Que louange à Dieu
Et une prière pour ce ventre
Porteur
Qui m’a porté pendant neuf mois
Malgré la nudité des sentiments
Des absents
Et cet amour qui au lointain
Malgré le temps
En moi  toujours vibrant
M’embrasse de ses lèvres coquelicots
Me couve de son regard vert d’éden
Je dis dans mes profonds soupirs:
-Tout ira bien demain!

Malgré, ce cri qui m’étouffe
Me fait couper le souffle
Me jette dans les ruelles de l’errance
Pleurant seule dans ma solitude
avec mon silence
Je dis dans un sanglot:
– Cesse de pleurer ma Grande
Y a beaucoup de tes semblables
Qui te ressemblent dans ce bas monde
allons! Tout ira pour le mieux, demain!

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*