Geôlière est l’absence par : Maissa Boutiche – Alger – Algérie

Maissa Boutiche

 

Que dois-je te dire, que dois-je écrire ?
Je n’ai que mon cœur et ma féminité  sensible à t’offrir
Et mes sentiments de dentelles et de soie
Pour cacher le mal qui, en moi, dessine.
Quand à mes peines et ma souffrance,
Je les garde pour moi.
Elles m’accompagnent sur mon chemin
Quand traîne, usé, mon pas
Je la laisse sur ma peau nue, écrire !

Dois-je verrouiller mon cœur à double tours
Ou m’isoler pour apprendre à ne plus t’aimer, davantage
Comme, je l’ai fait toujours ?
Dois-je emprisonner mes larmes
Et faire de mes yeux, un lac d’eau
Pour abreuver et aguerrir la soif des oiseaux ?

Dois-je étouffer mes sanglots ?
Qui sont lames de couteau
Ou éradiquer de mes sentiments le verbe « amour »
Et de ma vie l’effacer ?
Mais il s’avère que ce n’est pas la solution propice
Et ne répond nullement à tant de questions !

T’en fais pas, je prendrai mon mal en patience,
J’attendrai le temps qu’il faut
Et toute ma vie,  s’il le faut
Ton retour un jour au berceau.
Je me blottirais alors dans tes bras,
Me réchauffera  le sourire de tes beaux yeux, bleus
Et tans pis, si je meurs
D’ici peu !

Je ne fais qu’estomper par ma foi
La douleur qui a eu gain de cause sur moi.
Je me ceinture le ventre pour chasser la peur.
Je ne dors que d’un œil,  tant me lacère la douleur.
Je  prie pour apaiser mon cœur
Impuissante  devant  tant de d’événements.

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