L’amour a déserté la bleue par :Maissa Boutiche – Alger – Algérie

Maissa Boutiche

 

Tes vagues dansantes, hier, nous égayaient
Dans tes bras chauds, tu bordais nos rêves
Entre tes vagues, les sentiments se dandinaient
Le cœur palpitant,  monte la vague.

Les rêves enfantaient et l’espoir était là
L’amour enivrait  bon nombre de têtes
Blessures  oubliées
Bleus estompaient
Tous leurs maux noyaient dans le chant de tes vagues.

Les amoureux ici et là
Sur tes belles côtes, se promenaient
Main dans main, chantant la joie
Sur ton sable humide, heureux
Les pensées vaquent.

Mais rien ne dure, ma belle bleue
Rien ne demeure
L’été parti, l’automne s’installe
Et je vois ma belle bleue, de ma fenêtre
Qui contre le vent, se bat toute seule.
Frissonnantes, houleuses, ses hautes vagues
Qui se jettent sur les quais et mettent bas
Les rêves déchus ou oubliés
Aux mains de l’usure du temps
Où meurent les vagues.

Ma bleue, tes yeux ont changé de couleur,
Devenus  gris, comme le ciel de l’automne
Étaient hier si beaux de leur bleu
Offraient la joie
Ou nageaient les cœurs et les âmes.

Soleil timide en ce jour automnal
Nuages lourds
Assombrissent le ciel, hier si beau.
L’Automne est là
Les rêves sommeillent
Non matinales
Les  plages désertes
Ma bleue est là, solitaire à fondre l’âme
Ses criques et baies, désertes et nues
Plus d’estivants, ni cris joyeux,
Plus d’éclats
Les vagues sur les rocs, déversent leurs larmes
Se jettent sur le lit humide, du sable.

Rien ne dure, rien ne demeure
Ma bleue Azur !
Seules les mouettes et leurs pirouettes
Sous ton ciel gris et vaste
Plus de rêves d’été
Plus d’écho de la danse des pas.
Seul le silence se fait Maître des lieux
Tout s’est évanoui à la colère de tes vagues

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