Au port du désespoir par : Redouan Ben Chikar – Nador -Maroc

Redouan Ben Chikar

 

Il pleuvait à verse
Et la mer était si agitée
Quand nous sommes arrivés
Au port de désespoir.
Tout semblait déjà bien loin
Et dans ma tête soufflait
Un vent ravageant
Et des tempêtes me terrassaient
De plein fouet.
Tu fredonnais mon refrain préféré
En signe d’adieu,
Et tu pleurais les larmes
De tes yeux,

Moi, j’assemblais les lambeaux
De mon âme,
Pour m’égarer à pieds nus
Dans tes villes sinistrées
Et m’y perdre à jamais
Entre les ruelles du chagrin
Et les sentiers du désarroi.

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