Je marche en suivant le chant de mon violon par: Maissa Boutiche –Alger – Algérie

Maissa Boutiche

Je marche en suivant le chant de mon violon 

Qui m’emporte dans un ailleurs

Fatiguée, je me retrouve assise à l’ombre d’un pommier

Mes pensées sommeillent dans le ronronnement d’un chat

Par une journée d’été

Et je continue ma marche, arpentant

Les ruelles de cette vaste terre

Une scène de théâtre 

Les acteurs jouent, chacun leur rôle

Pleurent leurs rêves vaincus

Sans avoir mené la guerre

D’autres,  dans leurs tenues loufoques

Acclamés par des mains fatiguées 

Et des hourrah qui marchandent, de leurs rêves  

Une guerre froide d’oseille et de faux serments

Un avenir, qui se dégrade, n’est plus prometteur 

Et stériles, sont devenus les cœurs…

 

Je marche en compagnie de mes enfants

Qui sont rejetés par le temps

Alors que le ciel est bleu est clair

Et le climat clément

Le chat se réveille bondit sur ses jambes lestes

Et étourdie par le souffle chaud du vent 

Qui emporte mes pensées ailleurs

Me plonge dans le néant 

Une prière entre  les lèvres …

 

Je me retrouve entre ciel et terre 

Pendue comme un oiseau avion

Je chute et je me relève… 

 

Maissa Boutiche, Alger, le 01/04/2017

 

 

 

3 commentaires

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    Bonjour, tout simplement magnifique, très beau choix du poème, vous êtres notre fierté maghrébine Grand Monsieur Mohammed Benamor, que Dieu vous garde, mes respects.
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    Bonjour, tout simplement magnifique, très beau choix du poème, vous êtres notre fierté maghrébine Grand Monsieur Mohammed Benamor, que Dieu vous garde, mes respects.

  3. Avatar

    Lis, ma lettre attentivement
    Peut être, que tu comprendras
    Ce que je n’arrive pas à comprendre moi-même
    Lis entre les lignes
    Et fouine dans les points et les virgules
    Indécise, je ne saurai te dire
    Si je vais bien, ou je vais mal
    Je me sens suspendue comme une feuille dans le vide
    Nulle, devant des choses que je n’arrive à comprendre
    Elles me dépassent, me laissent perplexe, me figent …

    Devant un amour pas mûr ou je ne sais, s’il est naïf et têtu
    Inconscient ou perdu
    Dans les incertitudes d’une jeunesse, loin des vertus
    Je me sens naine et abattue…

    Pourtant, je t’ai offert le chant de mon cœur
    En compagnie mes ans, ma vie et mes rêves pacifiques
    En honneur
    J’ai gardé pour moi, mes méditations silencieuses
    Et ma douleur, ravageuse
    Alors, sois attentive et regarde attentivement
    Mes jours qui passent silencieux et puis, s’évanouissent …

    Désolée, devant le fait accompli, je ne peux te soutenir
    Ne te secourir
    Je ne t’offrir que ma foi
    Qui te sera un jour un guide
    Et ma sagesse et les leçons de la vie, que j’ai apprise…

    Tu es ce présent et l’avenir à qui je tiens
    Mais ta liberté est non avenante, on la refuse
    Je suis de ce passé qui va un jour partir et passer
    Et tu te retrouveras sans seule et sans appui,
    Alors, sois ton secouriste
    Et sors de cette impasse qui te dépasse…

    Je suis si désolée, de ne pouvoir rien t’offrir
    Sur un plateau d’argent, tes vœux et tes désirs
    Je ne suis pas riche, je n’ai que mon cœur amoureux, ma vie et mes ans
    Et ce sourire ou se lie ma decestion
    Et mon reve que je vois en toi et que tu brises
    Maissa Boutiche, Alger, le 09/04/2017
    Tous droi

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