Je marche en suivant le chant de mon violon par: Maissa Boutiche –Alger – Algérie 4 avril 2017 Maissa Boutiche Je marche en suivant le chant de mon violon Qui m’emporte dans un ailleurs Fatiguée, je me retrouve assise à l’ombre d’un pommier Mes pensées sommeillent dans le ronronnement d’un chat Par une journée d’été Et je continue ma marche, arpentant Les ruelles de cette vaste terre Une scène de théâtre Les acteurs jouent, chacun leur rôle Pleurent leurs rêves vaincus Sans avoir mené la guerre D’autres, dans leurs tenues loufoques Acclamés par des mains fatiguées Et des hourrah qui marchandent, de leurs rêves Une guerre froide d’oseille et de faux serments Un avenir, qui se dégrade, n’est plus prometteur Et stériles, sont devenus les cœurs… Je marche en compagnie de mes enfants Qui sont rejetés par le temps Alors que le ciel est bleu est clair Et le climat clément Le chat se réveille bondit sur ses jambes lestes Et étourdie par le souffle chaud du vent Qui emporte mes pensées ailleurs Me plonge dans le néant Une prière entre les lèvres … Je me retrouve entre ciel et terre Pendue comme un oiseau avion Je chute et je me relève… Maissa Boutiche, Alger, le 01/04/2017 2017-04-04 Mohamed Salah Ben Amor Partager ! tweet