Réminiscences sur le grand romancier Honoré de Balzac dans sa maison à Paris

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Devant l’entrée de la maison de Balzac

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Dans le jardin de la maison de Balzac

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A côté du buste de Balzac

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Sur ce bureau Balzac a écrit ses romans les plus connus

 

Paris 20 mars 2016

Malgré l’apparition d’un bon nombre de romanciers illustres à travers le monde après Honoré de Balzac (1799 – 1850), son mérite était de leur avoir déblayé le terrain  par la mise au point de ce genre narratif qu’est le roman dans sa forme moderne qu’ils ont exploité chacun selon son style propre pour étaler leurs dons et leur savoir-faire, ce qui leur a permis de connaître la réussite et accéder à  la notoriété.

Mais il faut reconnaître que la réalisation de cet exploit grandiose n’était point une tâche aisée, car elle a exigé de ce bûcheur infatigable que ses amis appelaient « le forçat littéraire », car il  travaillait entre seize et dix-huit heures par jour, la composition   de près de cent  romans  en un temps relativement court ( de 1829 à1848 ), du fait qu’il n’a vécu que 51 ans. Ce qui fait de lui un véritable martyre de la littérature.

Cependant, ce ne sont  pas seulement ce rôle de pionnier et cet effort surhumain qui suscitent l’admiration mais aussi les misères que cet écrivain  a endurées au cours de sa courte vie. En effet, dès sa naissance sa mère s’en débarrassa en le mettant en nourrice pendant quatre ans à la compagne puis il fut pensionnaire pendant sept ans dans un collège qu’il ne quittait même pas au cours des vacances.

En plus de ces inconvénients insupportables pour un enfant, une plaie sentimentale douloureuse l’avait  affligé pendant le reste de sa vie. C’était l’échec qu’il avait  essuyé dans la conquête du cœur de la belle polonaise Mme Hanska qui résidait en Russie et qu’il avait courtisé en vain pendant dix-sept ans. Venant le voir peu avant sa mort, elle lui avoua n’avoir jamais rien ressenti pour lui mais elle lui voue une grande admiration en tant que romancer. Ce à quoi répondit Balzac en ses fameux termes pleins d’amertume : «  Vous avez vanté l’écrivain mais tué l’homme !».

Telles sont les souvenirs  qui m’ont envahi lors de ma visite de la maison sise à la rue Raynouard (16ème)no 47 à Paris que Balzac avait occupée en tant que locataire et où il s’était cachée pendant sept ans  pour ne pas tomber entre les mains de ses créanciers.

Balzac a passé presque toute sa vie malheureux mais il a légué à l’humanité un patrimoine narratif de haute facture qui lui a assigné une place de choix parmi le plus grands romanciers du monde et de tous les temps.

Un commentaire

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    Superbe et émouvant merci beaucoup professeur Mohamed Salah Ben Amor

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