Pensées par :Adda Fodil Al Echchikh – Alger- Algérie

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Adda Fodil Al Echchikh – Alger- Algérie

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Je l’aimais, et je l’aime plus encore
Sans détour et sans supputation
Dès la première vue à cet aéroport
Sans vouloir faire de réfractions.

Je l’aimais à foison, plus que j’ose dire,
Plus que les mots peuvent exprimer
Je l’aimais à foison sans ne rien dire
Mon cœur, fuse dans l’ennui, opprimé

Je l’aimais comme ça, sans sinuosité
Sans me justifier par ma présence
Je l’aimais par sa verve repue de vérité
Mon cœur bat pour elle à sa cadence

Je l’aimais follement sans me contrôler
Sans voir ce que je faisais devant les autres
Je l’aimais sans m’inquiéter de mon parler,
De mon attitude, celles d’un nouvel apôtre,

De l’amour sans trêve, celui des humains
Je l’aimais comme pour la lier dans mon corps.
Ou la tenir pour toujours entre mes mains
Dans mon cœur se tuent des flots de mes torts

Quand mon dynamisme reste atténué
Je l’aimais en ignorant tous les dilemmes
De la voir un jour dans mes célèbres nuées
Elle viendra à cette tierce affaiblir ma flemme.

À cette tierce de temps où je m’éveille la nuit
Où le silence règne chez les profonds dormeurs
Où l’on n’écoute plus aucun bruit, le désennuie…
Qui règne dans ma chambre par sa torpeur.

Je suis d’un âge sénile et je n’y peux rien
À la risée peut-être de gens moins que moi
Qui n’aiment plus ils se détestent pour un rien
Quand à égo, je reste serein dans mon surmoi.

Alger le 08 octobre 2015
Par Adda Fodil Al Echchikh

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