Tutto nasce nell’oscurità di: Suzanne Ibrahim- Damasco Siria ( traduzione dal francese di Laura Mucelli Klemm) Mohamed Salah Ben Amor 10 janvier 2017 Tutto nasce nell’oscurità. Soltanto in essa tutto è vergine. L’oscurità è la fonte del silenzio assoluto Il depositario dei turbamenti dell’implicito. Nella luce una rivelazione ingenua Cerca di ritrovare l’oscurità del senso. Qualunque cosa che sfugge all’oscurità Perde il calore della culla E diventa comune a tutti. L’oscurità è il focolare del fior fiore del fiore. Il figlio ... Lire la suite »
Les chevaux par : Mohamed Ammar Chaabnia – Metlaoui – Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 9 janvier 2017 Les chevaux qui entrent dans la mer Sont connus des baleines depuis l’époque de Noé Et les chevaux qui font leurs ablutions Avec de la chaleur dans un vaste bassin d’eau Avant que leurs jambes ne s’étirent Et qui se peignent les cils Avec la lumière étendue dans les yeux de l’azur, Ces chevaux qui excellent dans la nage ... Lire la suite »
La surface de la terre par :Hala Shaar –Damas –Syrie Mohamed Salah Ben Amor 7 janvier 2017 La surface de la terre Accomplit un printemps cyclique Et enveloppe les histoires tristes Avec une génération de coquelicots أديمُ الأرضِ : شعر: هالا الشّعّار – دمشق – سورية أديمُ الأرضِ يمارسُ ربيعاً دوريّاً ويدثّرُ القِصصَ الحزينةَ بجيلٍ من شقائقِ النّعمانِ Lire la suite »
C’était une ville sans cieux par : Sanaz Davoozadeh Far –Téhéran –Iran Mohamed Salah Ben Amor 6 janvier 2017 C’était une ville sans cieux, aux saisons épuisées et au calendrier obscur dont les jours ne passent guère .Quant à moi, je suis encore comme je l’ai toujours été :une nuée se déversant dans un taxi sur une ville quelconque et j’ai dans l’almanach du tréfonds de mon cœur un vaste printemps . كانتْ مدينةً بلا سمواتٍ : شعر: ... Lire la suite »
Aura di :Rita Stanzioni – Salerno – Italia Mohamed Salah Ben Amor 5 janvier 2017 Non c’è più una rosa Dobbiamo andare dove la terra ovattata aspetta altre nascite dobbiamo cercare dove le spine hanno piantato il seme Dove il cielo gelato di dicembre ha emesso un vagito e un solo fiocco color pace L’aura par :Rita Stansioni – poétesse italienne – traduction :Laura Mucelli Klemm Il n’y a plus une seule rose Nous ... Lire la suite »
La cueillette est le désespoir des fruits par: Furat Esbir – poétesse syrienne résidant en Nouvelle-Zélande Mohamed Salah Ben Amor 4 janvier 2017 القِطافُ يأسُ الثّمارِ : شعر : فرات إسبر – شاعرة سوريّة مقيمة بزيلاندا الجديدة Comme des arbres désespérés par leur solitude, par une forêt qui ne les conforte pas de sa présence, un troupeau d’incertitude inconnue m’encercle. Comme des fruits désespérés d’être cueillis, je restaure mon ombre que j’avais oubliée sous les arbres de la vie. C’est le soleil ... Lire la suite »
Tout juste après l’appel à la prière par : Hala Shaar – Damas –Syrie Mohamed Salah Ben Amor 2 janvier 2017 Tout juste après l’appel à la prière Un oiseau chantant sans relâche Fait sortir l’aurore de son silence. A ce moment la petite immigrée Commence à chercher entre les tas d’ordures مباشرةً بعدَ الأذانِ : شعر : هالا الشّعّار – دمشق – سورية مباشرةً بعدَ الأذانِ غِرِّيدٌ يُخرِجُ الفجرَ عن صمتِهِ. النّازحةُ الصّغيرةُ بدأتِ البحثَ بينَ أكوامِ ... Lire la suite »
En son mémoire par : Mohamed Ben Rejeb – Kélibia –Tunisie Mohamed Salah Ben Amor 2 janvier 2017 Il me demande : « Pourquoi le giroflier part-il de ton jardin Ainsi que les fleurs Tandis que toi tu ne pars pas ? Comment les oiseaux désertent-ils ta maison précipitamment Tandis que toi tu n’es pas encore parti ? Puis accoutré dans son habit large, il ajoute : « Si tu ne meurs pas maintenant Pour rejoindre cet ange au ciel, Meurs de ... Lire la suite »
Ninive* par : Abdullah Sarmad Al-Jamil – Irak Mohamed Salah Ben Amor 26 décembre 2016 Se trouvant loin de sa ville natale Mossoul où la guerre fait rage ,notre ami le poète irakien se laisse entraîner par ses souvenirs qui le mènent jusqu’aux jours de l’enfance : Viens, comptons les étoiles dans la nuit de l’éloignement Et demandons : « Passerons-nous le printemps à Ninive ? » ! Viens, Lamassou* prendra la poudre d’escampette ! Dans Mossoul le bossu tes jours se sont ... Lire la suite »
La mort est devenue désormais claire et nette par : Sanaz Davoodzadeh Far – poétesse iranienne –Téhéran Mohamed Salah Ben Amor 23 décembre 2016 La mort est devenue désormais claire et nette parmi les fleurs dispersées. Au moment où je portais dans ma main un cerf-volant, La mort était insignifiante De la taille d’un trou laissé par la balle Dans ma poitrine مرگ از لای شب بوها پیدا و من بادبادکی در دستم مرگ کوچک بود اندازه ی حفره ی گلوله ای ... Lire la suite »