Je traverse

Tutto nasce nell’oscurità di: Suzanne Ibrahim- Damasco Siria ( traduzione dal francese di Laura Mucelli Klemm)

    Tutto nasce nell’oscurità. Soltanto in essa tutto è vergine. L’oscurità è la fonte del silenzio assoluto Il depositario dei turbamenti dell’implicito. Nella luce una rivelazione ingenua Cerca di ritrovare l’oscurità del senso. Qualunque cosa che sfugge all’oscurità Perde il calore della culla E diventa comune a tutti. L’oscurità è il focolare del fior fiore del fiore. Il figlio ... Lire la suite »

La surface de la terre par :Hala Shaar –Damas –Syrie

  La surface de la terre Accomplit un printemps cyclique Et enveloppe les histoires tristes Avec une génération de coquelicots   أديمُ الأرضِ : شعر: هالا الشّعّار – دمشق – سورية   أديمُ الأرضِ يمارسُ ربيعاً دوريّاً ويدثّرُ القِصصَ الحزينةَ بجيلٍ من شقائقِ النّعمانِ Lire la suite »

C’était une ville sans cieux par : Sanaz Davoozadeh Far –Téhéran –Iran

  C’était une ville sans cieux, aux saisons épuisées et au calendrier  obscur dont les jours ne passent guère .Quant à moi, je suis encore comme je l’ai toujours été :une nuée se déversant dans un taxi sur une ville quelconque et j’ai dans l’almanach du tréfonds de mon cœur un vaste printemps  .   كانتْ مدينةً بلا سمواتٍ : شعر: ... Lire la suite »

Aura di :Rita Stanzioni – Salerno – Italia

Non c’è più una rosa Dobbiamo andare dove la terra ovattata aspetta altre nascite dobbiamo cercare dove le spine hanno piantato il seme Dove il cielo gelato di dicembre ha emesso un vagito e un solo fiocco color pace     L’aura par :Rita Stansioni – poétesse italienne – traduction :Laura Mucelli Klemm    Il n’y a plus une seule rose Nous ... Lire la suite »

La cueillette est le désespoir des fruits par: Furat Esbir – poétesse syrienne résidant en Nouvelle-Zélande

القِطافُ  يأسُ  الثّمارِ : شعر : فرات إسبر – شاعرة سوريّة  مقيمة بزيلاندا الجديدة   Comme des arbres désespérés par leur solitude, par une forêt qui ne les conforte pas de sa présence, un troupeau d’incertitude inconnue  m’encercle. Comme des fruits désespérés d’être cueillis, je restaure mon ombre que j’avais oubliée sous les arbres de la vie. C’est le soleil ... Lire la suite »

Tout juste après l’appel à la prière par : Hala Shaar – Damas –Syrie

    Tout juste après l’appel à la prière Un oiseau chantant sans relâche Fait sortir l’aurore de son silence. A ce moment la petite immigrée Commence à chercher entre les tas  d’ordures  مباشرةً بعدَ الأذانِ : شعر : هالا الشّعّار – دمشق – سورية    مباشرةً بعدَ الأذانِ غِرِّيدٌ يُخرِجُ الفجرَ عن صمتِهِ. النّازحةُ الصّغيرةُ بدأتِ البحثَ بينَ أكوامِ ... Lire la suite »

Ninive* par : Abdullah Sarmad Al-Jamil – Irak

Se trouvant loin de sa ville natale Mossoul où la guerre fait rage ,notre ami le poète irakien se laisse entraîner par ses souvenirs qui le mènent jusqu’aux jours de l’enfance : Viens, comptons les étoiles dans la nuit de l’éloignement Et demandons : « Passerons-nous le printemps à Ninive ? » ! Viens, Lamassou* prendra la poudre d’escampette ! Dans Mossoul le bossu tes jours se sont ... Lire la suite »

La mort est devenue désormais claire et nette par : Sanaz Davoodzadeh Far – poétesse iranienne –Téhéran

La mort est devenue désormais claire et nette parmi les fleurs dispersées. Au moment où je portais dans ma main un cerf-volant, La mort était insignifiante De la taille d’un trou laissé par la balle Dans ma poitrine     مرگ از لای شب بوها پیدا و من بادبادکی در دستم مرگ کوچک بود اندازه ی حفره ی گلوله ای ... Lire la suite »