Comme j’aurais aimé qu’il pleuve à verse par : Lubna Charara Bazzi – poétesse libanaise résidant à Dearborn–USA

Comme j’aurais aimé qu’il pleuve à verse

Et que toi et moi nous marchions tels des nuages pluvieux errants

Puis nous déverserions sur la terre de l’envie ardente et de l’amour

Et y ferions  pousser des jasmins !

Comme j’aurais aimé qu’il pleuve à verse

Et que moi et toi nous marchions sans but

Dans les propos de l’infini

Moi voguant dans tes yeux

Sans voiles

Et toi me couvrant de l’ombre de tes mains

Et m’habillant d’un manteau d’amour passionné

Je marcherais…marcherais alors joyeuse !

Comme j’aurais aimé qu’il pleuve à verse

Que tu me portes comme une hirondelle mouillée

Que je fredonne une chanson composée des lettres de ton nom

Tandis que toi tu accomplirais avec moi la danse de la passion

Puis nous errerions, nous errerions

Sans savoir quel espace traverser:

Sans savoir quel espace traverser

Ni quel destin nous unit !

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*