Les archives des commentaires poétiques de Mohamed Salah Ben Amor : 27–Les poèmes de Patricia Royet :27-15 : L’aube de nous deux

Patricia Royet

 

L’aube nouvelle naîtra,

Après chaque nuit,

Pour l’éternité,

Goutera chaque goutte de rosée,

De ma voie lactée,

Puis la douceur printanière m’effleura de son souffle léger,

Les fleurs embaumeront de leurs senteurs mon espérance rêvée,

Les oiseaux chanteront,

La renaissance de ma liberté de créer,

Puis couchée au bord du ruisseau,

Ma main caressant la mélodie de l’eau,

Je regarderai la valse des nuages,

Au ciel bleu,

Je voyagerai avec eux,

Jusqu’à ton lieu,

Je frapperai à ta porte,

Je me réjouirai de l’appel de tes yeux,

Tes bras m’enlaceront,

Mon cœur criera merveilles,

Dans un tourbillon de feu,

Enfin le bonheur pour nous deux,

Toi mon amant,

L’astre de mes cieux,

 

Comme nous l’avions dit  dans nos commentaires précédents sur les écrits de cette poétesse , la caractéristique première de son écriture  poétique est la spontanéité  mais une spontanéité qui est loin d’être niaise ou banale ,  puisqu’elle est guidée par un flair esthétique fin et sensible  qui lui impose une certaine démarche au fur et à mesure que  ses idées se développent et se relayent   . Dans ce nouveau poème ,  deux grandes étapes sont distinctes : un  engouement impulsif pour  se trouver dans les bras du  bien-aimé  (  espérance rêvée )  et l’exaucement de ce vœu  (Je voyagerai avec eux, jusqu’à ton lieu, je frapperai à ta porte, je me réjouirai de l’appel de tes yeux,  tes bras m’enlaceront, mon codeur criera merveilles,dans un tourbillon de feu )  .Au cours de la première étape ,  la locutrice  se livre à une description très  passionnée de sa concupiscence   par la création d’une atmosphère féerique et paradisiaque  animée par des éléments naturels en effervescence  ( aube  – rosée  – fleurs  – oiseaux  – ruisseau – eau – nuages – ciel ) qui  participent  chacun à un enivrement général   et au sein de laquelle elle  atteint le summum  de l’extase .Quant à la deuxième étape , le  vœu devient réalité mais dans le rêve seulement ou si nous voulons dans le futur du futur ,  étant donné que tous les verbes du poème sont au futur de l’indicatif . Et là s’accomplit ou plus exactement s’accomplira l’unicité avec le bien-aimé .

Au niveau du style , la nature du thème abordé a exigé l’usage massif des hyperboles aussi bien dans la première partie que dans la seconde  .Un autre bon poème Patricia ! Continue !

 

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