Archives de l’auteur: Mohamed Salah Ben Amor

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ISIS :Par : Mustapha Saha – poète marocain

En solidarité avec les écrivains Abdellatif Laâbi et Jocelyne Laâbi, victimes d’une agression sauvage. Isis déesse-mère des fertilités bienfaitrices, des lumières régénératrices, des sources créatrices. Isis fécondatrice des momies captives, des terres improductives, des intelligences intuitives. Isis patronne des madones admirables, des fées secourables, des augures favorables. Isis protectrice des merveilles natales, des énergies vitales, des félicités totales. Isis maîtresse ... Lire la suite »

Les trains qui couraient vers nos nerfs par :Mohamed Ammar Chaabnia- poète tunisien

Les trains qui couraient vers nos nerfs Ont été éjectés par les rails … Les galeries minières dont… Nos épuisements à cause d’elles N’ont pas cessé de s’entremêler Ont fermé leur gueule …porte après porte Et les lampes qui… Étaient auparavant des étoiles filantes… Leur carburant refuse désormais de brûler… Ö Aladin ! Que m’as-tu légué ? Ta lampe merveilleuse ... Lire la suite »

LA BELLE MAGHREBINE Par : Mustapha Saha – poète marocain

  Elle dansait pieds nus la belle maghrébine Sur la route d’exil du penseur muselé Deux anneaux cadençaient sa danse libertine Deux bracelets d’argent d’énigmes ciselés Cependant que ses mains gantées de florentine Perçaient d’évasures les filins barbelés Elle dansait pieds nus la belle maghrébine Sur la rhapsodie bleue de l’incessante errance Sur le chant de douleur lancinant en sourdine ... Lire la suite »

Patrie/ dunes : par Riadh Chraiti – poète tunisien

  Et je déclare l’étroitesse des langues au devant de moi Patrie pour toutes les probabilités, Je la déclare patrie pour les jeunes garçons des cailloux castrés dans les quartiers, Patrie pour le départ du pacte des verres meublant le sentiment d’éloignement, Patrie pour téter la mamelle de la flamme à la cadence des cris de la pluie enterrée vive ... Lire la suite »

Bout de songe : par : Corinne Sergent- poétesse française

  Je t’ai aimé au passé, avec pudeur silencieuse. Dans mon cœur j’avais laissé, taire mes rêveries audacieuses. Endormies paisiblement, elles attendaient le baiser. Que tu vins si tendrement, sur mes lèvres déposer. Au pays du cœur dormant, je t’ai rencontré en rêve. Et je priais simplement, que jamais la nuit s’achève.   Corinne Sergent- poétesse française Lire la suite »