I miss you every day par : Maissa Boutiche – Ain Benian – Alger – Algérie

Maissa Boutiche

Est cette vie qui est si belle
Où est ce toi qui es si beau
I miss you every day
En ton regard bleu, rebelle
De ma semence en amour
Un encrier à l’encre de feu ?

Est ce le soleil, qui est d’or
Où est-ce tes cheveux blonds
Qui sont de feu
Mes sentiments dansent au chant des vagues
Heureuse de notre présence
Jadis, le sable d’or et la bleue ?

Est ce ton air timide
Qui me brise les ailes
Où est cette tristesse qui fore tes traits
Et que tu caches en ton regard tamiseur
Et que je lise en demi-mot
Où je lis une profonde douleur
Qui nous lie et nous plie en deux
Elle a chamboulé tous nos beaux rêves
Que nous partagions en un temps paisible et beau
Elle a changé en nous bien des choses
Et nous culpabilise tous les deux

Est ce passé qui nous entraîne par les cheveux
Pour pouvoir calmer la douleur de cette plaie,
Qui  à chaque rencontre ravive
Nous accuse
Un temps d’innocence où tu n’étais qu’innocence
victime et appât facile dans les griffes, d’un ignoble loup ?

Est-ce ton air enfantin
Où c’est mon ignorance des ficelles de la vie à l’époque
Que je n’ai que trop tard apprises
Qui nous a fait perdre à jamais
Les beaux moments et simples,
Où nous étions tellement heureux ?

Si ça revienne à moi je te changerai ta vie
De triste en un nouveau monde
Ou tu seras l’héros de ma vie d’artiste
Je serai le guide et sous mon aile
Tu seras bienheureux ?

Est ce ton sourire qui n’a plus de timbre
Où est ce moi qui a perdu le son de l’ouïe
Car ton absence m’a vieillie
Tu étais le rai en mon cœur vitré
Et la joie dans mon humble vie
Tu réchauffais mes journées longues
Et je ne demandais rien de plus ?

Est ce bien toi que j’ai enfanté un jour
Ce beau bébé aux yeux bleus
Que j’étreignais si fort sur mon sein
Comblée de ce don de Dieu
Mais hélas, tu as fui  mon élan d’amour
Pour un monde invalide
Et une liberté X
Et je ne comprends plus ton geste fugueur
Qui m’a plongée dans la tristesse ?

Oh bambin de ma vie, en rose
Les années passent sans réponse
Ton  départ prolongé ne m’épargne plus
Malgré tout je ne regrette qu’une chose
C’est de t’avoir laissé libre
Prendre la vie gauchement, malgré ton jeune âge
Et tes rêves irréalisables sur le dos

Si tu changes un jour le Cap
Saches que mes bras sont pour toi ouverts
Sur l’autre rive
Tu pourras  en ce moment-là
Verser toutes tes larmes sur ma poitrine
Sache je suis prête à sacrifier ce qui me reste
De mes ans qui boitent
Rien, que pour voir le bonheur
Nager en tes yeux bleus

2 commentaires

  1. Avatar

    Saisissant poème où les aveux qui n’est nullement édulcoré par la pudeur ou la honte. Bravo Poétesse , il n’y a que la MÈRE qui comprend que ce n’est pas dans l’ombre et le secret qu’ils sont propice les aveux. Très touchant ce doux aveu -poème.
    Bonne Soirée Ramadanesque illustre poétesse.

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