La naissance de l’être humain est –sous la charge de la poésie par :Abbes Thaiir –Al-Roufaii – Dhi Qar – Irak

Abbes Thaiir

 

Il faut que tu connaisses que ce qui est en notre faveur n’est pas à notre encontre

Et que ce qui est à notre encontre, n’a jamais été un seul moment en notre faveur.

Nous provenons d’une obscurité et de ténèbres :

C’est ce qu’ils disent.

C’était un hasard.

Les pères et mères voulaient jouir

Ils ont donc créé la sexualité.

Après cela, les mères se sont mises à écarter les jambes

Et à pousser des cris

Qui font affluer les enfants des voisins pour nous regarder

Et rire de notre chute.

Nous étions indifférents.

Nous ne saisissions pas la déception de la chute.

Il se peut que les rires fussent des prophéties ironiques

Payées en tant qu’acomptes d’ironie

De ce que nous sommes à présent.

Les mères écartent les jambes,

Et crient à haute voix.

Les tantes et autres parentes poussent des youyous

Avec des voix qui retiennent les femmes sages.

Au moment dominé par les cris, les prières et d’invocations,

La main de la femme sage se tend

Et nous retire avec force

Pour nous introduire dans une obscurité plus sombre que la première.

C’est ainsi que l’être humain se heurte à la vie !

 

 

 

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