Quand la douleur s’impose par : Maissa Boutiche – Ain Bénian- Alger – Algérie

Maissa Boutiche

 

Quand la solitude m’effleure l’esprit, 

Je prends le large et je m’enfuis 

Mon âme voyage, cherche, un appui 

Un horizon clément, un champ, un pré…

 

Quand mes bleus se ravivent et me font  mal, 

Je ferme les yeux, je m’éloigne. 

Mon rêve pèlerin et l’âme tzigane 

Sur les ailes de mon vent de l’Est, je cavale…

 

Quand je divague, 

Je me laisse bercer par le chant des vagues 

Sur la côte de ma bleue, je m’évade 

En compagne de ma bohème nomade …

 

Quand je me sens seule 

Je dessine sur ma page, je griffonne 

Des vers qui chantonnent 

Réveillent le rêve qui en moi, somnole …

 

Quand j’ai la face au mur 

Me pèsent la souffrance et la solitude. 

Ma plume mon seul refuge 

Me fait sortir du déluge…

 

Quand je suis en rage, 

Je suis comme un matelot en naufrage 

Je fais de mes rimes un radeau de sauvetage 

Et de mes pages, un rivage…

 

Quand, je suis au bord du ravin 

Dans une fervente prière, je joins les mains 

Je prie de tout cœur le Divin 

De m’épargner des ingrats et des vilains…

 

Quand ça persiste, 

Je ferme les yeux, mes larmes me libèrent.

Avec foi je résiste 

Un sourire amer sur les lèvres

J’affronte l’oubli et l’ingratitude de l’humain 

Et leur dis, je suis là, je vis et j’existe !

 

5 commentaires

  1. Avatar

    merci ma Princesse maissa b bon continuiation

  2. Avatar

    ” Souvent le coeur qu’on croyait mort
    N’est qu’un animal endormi ” Quelle envolee que cette
    poésie qui extériorise des sentiments, des émotions, de la sensibilité, de son intimité. “Et leur dis, je suis là, je vis et j’existe !”

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