Passe, passe le temps par : Ouerda Baziz Cherifi – Alger -Algérie

Ouerda Baziz Cherifi

 

Le ciel, la lune, le soleil sont les mêmes

Ainsi que les monts.Les humains deviennent de plus

En plus Des démons.Ils ne parlent que de haine

 Jamais de pardon.

Où sont donc les âmes sereines d’antan?

Où sont donc les souvenirs amusants?

Dans les châteaux hantés ou dans les Couvents?

 

Passe, passe le temps.

L’automne est plus gris et il n’y a plus de Fleurs au printemps.

L’été nous assoiffe et l’ hiver grogne avec ses vents.

Les hommes sont devenus si exigeants .

Et les femmes privilégient l’ argent aux sentiments.

 

Passe, passe le temps,

Nous autres, frères d’il y a longtemps,

N’avons plus les mêmes maisons.

Nous nous voyons que par occasions

Tels que les mariages et enterrements.

La vie nous impose cette division

Qui rompt ainsi nos liens de sang,

Inévitablement,

Tristement.

 

Avec le temps,

Passe le temps,

Et vont même nos enfants,

En oubliant nos sacrifices et nos tourments,

A vouloir en faire un soleil levant.


Avec le temps,

Passe le temps.

 

Et, en amour, nous devenons de pauvres mendiants.

Et, moi je regarde passer le temps,

Entre un sursaut et un soupir pesant.

Je ne pleure plus mais je souffre souvent.

J’ai fait mon choix, depuis déjà longtemps:

Je vis à ma manière.

Tant pis, s’il me prennent pour un solitaire errant.

Je survivrai à leurs regards de vagabonds.

Et quand je partirai, je partirai le sourire aux lèvres,

L’âme apaisée et l’esprit savant.

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