Deux nouveaux poèmes de Mouina El Achari -Rabat – Maroc

Mouina El Achari

 
Les soleils

Après des décennies,
L’hiver se rattrape.
Le printemps,
Consentant,
À travers le froid,
Illumine et envoie
De pétillants rayons,
Chaleur extrême
De tous les sens.
Le cœur apaisé,
Expédie à l’esprit,
Des étincelles
Couleurs saison,
Dans une danse
Sous les rafales,
Et les averses.
Réadaptation en vert,
Formidable printemps-hiver.
Montage agréable,
À travers la fenêtre,
La beauté défile.

Jungle

Jusqu’à quand
Un vrai printemps?
De quel droit
Se violent des toits?
Cher conseil
Dans ton doux sommeil,
Quelle sécurité
Devant l’immunité
Des aigles
Espiègles,
S’enfreignent les lois
L’humanité se broie
Jungle du plus fort
Dieu seul sait quel sort
T’attend
Au tournant,
Le ménage doit se faire
Les pions doivent se taire
La paix des maîtres absolus
Comme ils ont voulu
Est sacrée.
Pour elle ils ont consacré
Des années d’études.
La mansuétude
Ne sert pas les plans
Dressés il ya longtemps.
L’état épouvantail
N’a plus de taille
Place au vacarme
Des puissantes armes.
Que les cœurs
Pleurent…
Les territoires empruntés
Pour éviter
Les dégâts nécessaires
Engendrés par la guerre.

 

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