Les conditions de la femme par :Furat Esbir – poète syrienne résidant en Nouvelle-Zélande

Furat Esbir

 

Telles sont les conditions de la femme:

Elle s’acclimate avec  le clair-obscur ou les ombres

Que la nature impose .

Sa voix

Est le cri de la terre,

Émanant d’une tristesse inavouée.

Je ne vous vois pas ô mes gaffes !

Je ne vois pas votre montée

Là où se forme l’imagination effrénée.

Le vent, son sifflement fou s’empare de moi dans l’illusion.

Il me laisse me noyer  par terre,

Je ne me vois pas.

Je ne vois pas le monde

Ni au dessus, ni au dessous de moi,

A part d’avoir le doute

D’être un pouls dans un corps.

Tout cela m’est arrivé

Alors que je me noyais par terre.

Le vent pendant son exode raconte les causes de la folie :

Il dit  qu’il était saisi d’une ancienne envie ardente.

Il dit qu’il est un produit de la nature.

Il dit qu’un jour, il était une femme.

Oh ! Comme il est violent le sifflement

Qui m’emporte aux cachots de mon imagination 

Et me laisse me noyer par terre !

Entre le bleu et l’azur,

Une femme tenant le rêve

Est emportée par les couleurs vers l’ambigüité de l’éternité.

Il la submerge de beauté

Elle lui demande : « Puis-je espérer une étreinte ? »

Ainsi passent les illusions très vite.

Chaque fois qu’il s’illumine, il meurt

Telle une étoile filante !

 

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