La ville de Sousse et ses monuments par :Sadok Gaidi – Fouchana – Tunisie

1(1) (1)

Sadok Gaidi – Fouchana – Tunisie

De tout temps,  monuments et musées constituent la richesse inestimable d’un pays. Ils charrient  les symboles culturels et artistiques de génération en génération. La ville de Sousse, région du Sahel tunisien à 140 km de la capitale renferme des vestiges historiques faisant la fierté du pays, non seulement, ils embellissent  le paysage urbain mais marquent  le passage d’une civilisation grandiose à une autre .

Tentons un saut contemplatif, dans l’histoire de la Médina:

Le masque géant:

Ainsi, à Bab Al Gharbi, le visiteur fortuné pourra voir un masque géant âgé de 1300 ans. Il fut érigé par Khalaf le kairouanais sur le monticule de la contrée sahélienne surplombant l’aire traditionnelle.Le vestige en question occupant les céans est l’un des premiers symboles historiques illustres du monde, non  seulement par sa longévité mais parce qu’il est taillé dans la façade de la muraille sise à Bab Al Gharbi. Sa large bouche faisait office de la porte d’entrée est surplombée par un nez surélevé au dessus duquel on peut distinguer des yeux rappelant ceux d’un carthaginois, jouant lerôle de petites fentes pratiquées dans le mur.

Magnifique joyau valeureux de Sousse , l’Eglise antique est jetée aux oubliettes. Pourtant,Sousse bénéficie grâce à elle de l’un des plus anciens édifices religieux chrétiens du monde. Ayant joué un rôle majeur dans la propagation de la Chrétienté à travers le monde et dotée en son enceinte d’une source thermale aujourd’hui hors d’usage, cette bâtisse fut depuis environ 1800 ans un haut-lieu de culte considéré le troisième en son genre mondialement. Après la révolution tunisienne du 14 janvier 2011, ce joyau historique fut cédé en appel d’offre par la commune en place à un riche propriétaire, joaillier de son état vu son emplacement privilégié au cœur de la Médina , l’artère commerciale de Sousse. Quelque temps après, la dite église a fait l’objet de destruction partielle, amputée de sa coupole et sa nef ainsi que du  puits aux qualités vertueuses (guérir des maladies du foie, pancréas…).

Nos interlocuteurs se  sont demandé  comment a-t-on pu céder ce joyau, haut-lieu de culte à ce propriétaire qui demeure intransigeant sur sa décision d’enfreindre la loi impunément, ignorant par là même la voix des citoyens et celle de « l’Association locale de la Sauvegarde de la Médina-Sousse >>

Un acte ignoble et blâmable à tous les égards !

 

 

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*