Quand le rideau du jour se lève par: Maissa Boutiche,-Ain Benian – Alger- Algérie

Quand le rideau du jour se lève  

L’explosion de la douleur ogresse,    

Mange mon être et tous mes mots.    

Blessé à mort l’horizon mon regard prairie,  

S’imprègne de tristesse.  

Dans le ciel, jadis bleu, le soleil était mon sourire, d’allégresse,  

Mais depuis que mon étoile s’est éteinte,  

Je ne courtise plus ses rais pour une caresse.  

Endeuillé est le souvenir errant, longe ses rives  

Se purifie le cœur de ses larmes,  

Crie la blessure et le soupir déchirant,  

Dans le néant leurs échos s’affaissent.  

Je ne suis plus émerveillée par le vol de l’hirondelle  

Non plus de ses arabesques,  

Elle ne fait plus mon printemps, comme dans le temps  

Où m’habiller de dentelles sa présence.  

L’arbre de l’amour est nu  

Pleure ses feuilles endormies dans le tombeau des ombres.  

L’oubli est une épée tranchante,  

Déchire le voile et rupture est l’absence  

La verve de l’amour est devenue poussière,  

Dans les bras, de la souffrance.  

Victimes, ce petit cœur d’enfant aux sentiments verdoyants  

Récite un verset implore dans une prière,  

Afin que s’apaisent ces jours et ses rêves endeuillés,  

En convalescence.  

 M

Le temps est devenu vide,  

L’amour, un tombeau en ruine,   

Et la féminité, une statue qui pleure en silence.  

Maissa Boutiche

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