Les archives des commentaires poétiques de Mohamed Salah Ben Amor :41–Les poèmes de Dominique Montaulard Ziani :41-12:Ecole de la Vie

Dominique Montaulard Ziani

 

A l’école de la Vie

Tu es mon livre et mon cahier,

Le stylo avec lequel j’écris

Tous ces mots que tu murmures.

Si je suis cet ange que tu aimes

Alors Toi tu es mes ailes.

Tu m’as appris à voler

De plus en plus haut dans les nuages

Pour aller accrocher les étoiles

Sur la voûte de tes rêves.

A l’école de la Vie,

Tu es le professeur et moi l’élève,

Et je mets mes pas dans les tiens

Pour continuer à avancer

Malgré les cailloux qui font trébucher.

A l’école de la Vie,

Tu es toujours là pour me relever!

 

Décidemment, l’auteure de ce poème est parfois insaisissable. Dans le poème précédent  ,  sa locutrice  ( qui ne s’identifie nécessairement pas à elle  ) a amenuisé ,  à l’extrême ,  l’image de son bien-aimé jusqu’à le réduire à un simple agent subalterne qu’elle manipule à sa guise tel un jouet . Mais voila que dans ce nouveau poème , elle inverse totalement les positions et les  rôles , en le plaçant en haut de l’échelle et en  se contentant ,  de son plein gré  et en  toute joie ,  d’en occuper  le bas  (Tu es le professeur et moi l’élève) et de réagir positivement  à tous les stimulus qui proviennent de lui . Ce qui est conforme,  somme toute, à la nature féminine. A cet égard , il est sa source de connaissance et d’inspiration , son moyen d‘expression  (tu es mon livre et mon cahier, le stylo avec lequel j’écris ) , le générateur,  en elle  , de vitalité et de dynamisme (tu es mes ailes – tu m’as appris à voler de plus en plus haut dans les nuages pour aller accrocher les étoiles ) , l’éclaireur de son chemin , le guide de ses pas  et son unique soutien pendant les moments difficiles (et je mets mes pas dans les tiens pour continuer à avancer malgré les cailloux qui font trébucher. A l’école de la Vie, tu es toujours là pour me relever! ) . Ce qui  élève ce bien-aimé, en fin de compte, au rang d’un être supérieur   duquel  elle tire sa propre existence.

Sur le plan du style, le poème ne vaut surtout pas son rythme interne engendré par la fréquence de la deuxième personne du singulier masculin « tu « (5 fois ) et l’usage massif de l’hyperbole pour amplifier la valeur et les pouvoirs miraculeux de l’être cher.

 

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