Le Moi poétique mental et ses rapports avec l’Autre et le monde dans la poésie de Patrick Berta Forgas par :Mohamed Salah Ben Amor

Si les données objectives dont nous disposons ne nous permettent pas de  dater et de retracer avec exactitude les débuts poétiques  de Patrick Berta Forgas dont le premier poème remonte, selon ses dires,  à 1971(1), les onze recueils que comporte son  répertoire et qui se sont succédé de 1991 à nos jours,(2) à un rythme presque régulier, offrent l’image d’un poète persévérant, actif et fécond. Quant à leur contenu, aucun jugement crédible ne pourrait, bien entendu,  y être porté  qu’après les avoir tous décortiqués de fond en comble. Mais ce qui est loin d’être notre objectif dans cette  étude brève qui ne vise qu’à mettre en relief les principaux traits caractéristiques de l’écriture poétique de cet auteur aux niveaux thématique et stylistique pour faire connaître sa poésie à un public le plus large possible.

Cependant, avant de tenter de dégager  les traits de cette écriture. il serait fructueux d’essayer de cerner sa place dans le processus d’évolution de la poésie française contemporaine.

Si l’on croit l’auteur, il appartient donc poétiquement à la génération littéraire des années soixante-dix qui était approximativement répartie sur deux  tendances rivales du mouvement avant-gardiste  français apparu au cours de la décade précédente : la première, représentée par le groupe « Tel Quel »( 3), était purement expérimentale et appelait à faire passer la littérature du social ,de la   psychologie et surtout de la  philosophie à la linguistique et la sémiotique, prônant par la voix de son chef de file Philippe Sollers « l’immanence du texte et la rupture avec les justifications extra-littéraires de la littérature »(4) et rejoignant la fameuse thèse de « la mort de l’auteur » annoncée la même année par Roland Barthes.(5) Quant à la seconde tendance, elle était constituée autour de Jean-Pierre Faye l’animateur du groupe « Change »  et s’attelait à faire perpétuer l’écriture engagée lancée ,défendue et vulgarisée par Sartre depuis les années quarante.(6)

Dans un contexte littéraire pareil dominé, d’un côté, par la conception ultra-formaliste de l’écriture  et où le Moi artistique  était réduit  à la forme atone du pronom personnel sujet du verbe à la première personne du singulier et de l’autre par la politisation exclusive de la littérature,  accordons-nous qu’il n’était nullement aisé pour un jeune poète de résister  à l’attraction de l’une de ces deux voies et de trouver un chemin qui lui était propre.

Mais c’était sans compter sur ses dons créatifs grâce auxquels il se fraya, dès ses débuts, un chemin nouveau qui, s’il se caractérise au niveau thématique par le retour au philosophique combattu farouchement par « Tel Quel », se   distingue, en revanche, des courants philosophiques précédents et surtout des existentialismes positifs de Sartre pour qui « l’homme  est condamné à être libre »(7) et de Camus, l’auteur de la fameuse sentence : «Je me révolte donc nous sommes »(8), par une sorte d’existentialisme pessimiste obscur qui ne croit pas en la capacité de l’homme ni de choisir ou d’agir librement, ni de se révolter contre l’absurde qui régit le monde . Quant à ses choix formels, ils s’accordent harmonieusement avec la nouvelle conception de l’écriture poétique de cette époque basée sur la notion de l’écart ou de l’anomalie et qui préconisait la purification de la langue des sens dénotatifs et référentiels (9).

Cette tendance spontanée chez le jeune poète Patrick Berta Forgas à se différencier des poètes de sa génération nous a frappés  à la lecture de quelques uns de ses premiers poèmes datés en 1976 (10)non seulement parce qu’elle nous renseigne déjà sur sa conscience de la singularité de sa personnalité malgré son très jeune âge mais surtout par le caractère déterminant de ce choix qui s’avèrera  être la ligne de conduite de laquelle il ne déviera pas jusqu’à aujourd’hui.

Comment se présente donc l’univers poétique de Patrick Berta Forgas à travers ses textes ? Et quels sont les principaux procédés stylistiques qu’il y emploie ?

I-Les composantes thématiques de la poésie de Patrick Berta Forgas :

L’univers de Patrick Berta Forgas est construit sur trois piliers constants : le Moi, l’Autre et le monde, à chacun d’eux se rattache des isotopies géantes qui diffèrent d’un poème à  un autre. Et cette structure trilitère est toujours commandée par le Moi, du fait que c’est lui qui émet le discours et détermine à chacun de ces trois éléments, y compris lui-même, sa part de présence et le degré de son effet sur les autres.

Sous quels aspects apparaissent-ils ? Et quelle est leur nature et leur fonction ?

1 – Un Moi poétique mental, omniscient et spectateur impassible:

Cette composante principale de l’univers poétique de Patrick Berta Forgas doit être appréhendée avec une prudence extrême, et ce, pour différentes raisons : d’abord parce que le style de ce poète se caractérise, comme nous le verrons dans la dernière partie de cette étude,  par l’usage massif des connotations, des sens seconds , de l’antiphrase et de l’ironie .Ensuite, le poète a jugé bon d’afficher son point de vue sur le contenu et la forme de ses écrits ,ce qui pose la problématique du vouloir dire et du dire . Enfin, si les traits du Moi poétique chez cet auteur paraissent être plus ou moins nets dans la majorité de ses poèmes, certains passages dans  les poèmes restants nous dévoilent des caractères tout à fait différents.

Sans doute pour faciliter aux lecteurs  l’accès de son univers poétique, l’auteur apporte dans une autobiographie brève publiée sur internet l’éclairage suivant : « Bien cruelle, l’envie de se définir. Tant, que la tentative échoue. Seul le miroir et le regard des autres pour se réaliser…
Un homme sur la terre, amoureux des hommes. Un homme inquiet du sens des aiguilles et de l’empreinte qu’il creuse. Un homme en colère qui écrit la douleur et la passion comme pour s’en défaire »(11).

Bien que ce point de vue soit expressément relativisé et que les écoles de critique moderne s’accordent à nier toute coïncidence systématique entre le dire et le vouloir dire dans les textes littéraires, nous ne pouvons l’ignorer ou minimiser son importance, et ce, pour que notre approche soit objective. Et elle ne peut l’être que si on y tient compte de toutes les lectures possibles.

Toutefois, disons franchement dès le début que si l’on se tient à ce qui a été exprimé effectivement dans la majorité des poèmes que nous avons eu l’occasion de lire de Patrick Berta Forgas, au cours des cinq dernières années, les stratégies qui y sont adoptées par le Moi poétique nous paraîtront contraires à celles qu’il a énoncées dans son autobiographie . Et c’est pour cela que nous avons distingué ci-haut entre ce que nous avons appelé « traits dominants » et «  traits  exceptionnels» de ce Moi.

Commençons par examiner les traits dominants avant de jeter un regard sur les exceptionnels  et non-récurrents.

Le grand nombre de poèmes de cet auteur que nous avons lus depuis que nous avions  fait sa connaissance en 2010 nous mettent  en présence d’un Moi poétique presque exclusivement mental où le compartiment de l’émotion paraît solidement verrouillé au point où il ne laisse filtrer aucune trace d’affectivité. Il s’agirait ainsi d’un Moi réduit à un esprit pensant qui, comme le dit Hegel, « se place dans l’élément du penser absolu »… « en saisissant « le faire objectivant » indépendamment de toute référence à la subjectivité consciente ou inconsciente d’elle-même »,(12) bref, un Moi impassible, anti-lyrique n’éprouvant apparemment ni amour ni haine, ni joie ni tristesse  et animé par une faculté analytique qui le pousse spontanément à disséquer le réel et à pénétrer au fond des choses par un jeu continu de rétrospection, d’introspection et de prospection mais dans des limites bien définies : spatialement le monde ici-bas et temporellement le passé, le présent et le futur  de l’espèce humaine.

Néanmoins si  ce rattachement solide à la réalité exclurait de sa démarche toute dimension métaphysique ou spirituelle et le rapproche pratiquement du chercheur scientifique, les dons surnaturels d’omniscience et d’ubiquité dont il semble jouir enlèvent à cette démarche tout caractère de quête. Il s’en suit que la Vérité dont il se fait l’écho dans son discours, il la connait à priori et parfaitement. Ce qui l’assimilerait à un prophète recevant  la révélation d’en haut mais sans prendre la peine de la propager ou essayer d’intervenir pour changer le cours des choses. Et nous voici, contrairement à ce qui nous avons semblé comprendre ci-avant, en pleine métaphysique.

Quant au visage exceptionnel dont l’apparition est très peu fréquente et qui appartiendrait, à ce qu’il paraît, au passé, il  se caractérise par un grand intérêt que le poète portait aux préoccupations des autres et par son attachement à la vie avec même un brin d’engagement :

J’ai dessiné,

il y a longtemps,

vos battements d’âme.

 

J’imaginais alors,

le pouvoir incertain

de vous garder de vous,

de surprendre le temps

pour enfin

le partager.

 

Je m’accuse d’espoir,

de rêve et d’amour.

(Scribes aux arrêts)

Comme un oubli fort de ses cris.

Je veux écrire  le livre qui signe l’abandon des voix !

Et puis, reprendre la route qui fait le pèlerinage du doute pour remonter l’avalanche des espoirs.

Je suis vivant.

(LE TESTAMENTDE PANDORE)

Il y aura toujours le lieu

du combat qui est le nôtre.

 

Que nous revienne

chaque jour,

l’idée de la Paix

dans sa guerre …

(Le cercle des cohues)

Bien entendu, il serait hasardeux de voir dans ces passages des lueurs d’optimisme, car le style du poète, comme nous venons de le dire, est souvent plein d’antiphrases et d’allusions.

2 – L’Autre c’est l’enfer :

Contrairement au Moi presque déifié mais inactif, étant pourvu de dons extraordinaires qu’il n’exploite pas pour changer la réalité,l’Autre  apparaît dans le champ de sa vision  sous deux formes diamétralement opposées : agresseur/ agressé. Et tout comme dans le monde animal, l’agression est toujours commise par le plus fort, tandis que l’agressé est  condamné à se retrouver dans la position de la victime à cause de sa faiblesse extrême .Ce qui implique que si le second  était fort, il serait obligatoirement agresseur. Et c’est là une vision de la nature humaine qui va à l’encontre de la thèse avancée par Rousseau selon laquelle «La nature a fait l’homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable.»(13)

Et c’est peut-être, pour cette raison, que le locuteur ( le Moi poétique ) ne montre aucune compassion à l’égard des victimes, étant donné qu’ils sont habités eux-aussi par le mal au même titre que leurs agresseurs.

Cette attitude vis-à-vis de l’Homme que nous avons qualifiée maintes fois de « pessimiste obscure » est la clé de voûte dans la pensée de Patrick Berta Forgas. Et elle découlerait non pas d’un simple état d’esprit mais d’une vision particulière de l’âme humaine qui souffrirait d’une malformation innée ou plus précisément d’une déficience psychique profonde et incurable, nourrissant des pulsions agressives à l’égard d’autrui et en même temps un  égoïsme des plus sombres.

Les enfants seront nus et seuls.

 La terre perdra ses océans.

 

La lumière sera l’oubli

des ombres mélangées

des soleils …

 

Les cœurs et les âmes

dans une guerre de loterie…

Mais le fait de qualifier le Moi poétique ici de pessimiste n’est-il pas contradictoire avec la nature mentale et non affective que nous lui avions attribuée ? Nullement ! Car le pessimisme est loin d’être un sentiment. Le Littré, à titre d’exemple, définit le pessimiste comme « celui qui croit que tout va mal » C’est-à-dire qu’il s’agit ici d’une façon de voir les choses ou pour être plus précis d’un état purement mental.

Cependant, le pessimisme constitue un courant philosophique proprement dit dont les racines remontent à l’Antiquité. Hégésias de Cyrène (~-300) disait déjà que « Le bonheur est chose absolument impossible, car le corps est accablé de nombreuses souffrances, l’âme qui participe à ces souffrances du corps en est aussi troublée. »(14).

A une époque récente, Arthur Schopenhauer(1788-1860)  pensait que «la vie oscille comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui»(15) et que  «la souffrance est le fond de toute vie».(16) Cependant, à la différence de ces penseurs, la tragédie de l’Homme chez Patrick Berta Forgas ne se résume pas en une simple souffrance continue et mais il la conçoit comme une sorte de processus destructif provenant d’une contradiction irrésoluble entre, d’un côté,  une déficience structurelle de l’âme humaine et, de l’autre, l’hyper-intelligence dont elle est dotée. Ce qui mènera inéluctablement à la destruction de la civilisation humaine et l’extinction de toute trace de vie sur terre.

Cette thèse trouverait son appui dans la psychanalyse et plus précisément dans

l’affirmation de  Freud ( 1856 – 1939 ) selon laquelle :  « l’homme est par instinct un être doté d’une forte somme d’agressivité. »(17)

3 – Le monde : une scène abritant la tragédie humaine :

Par « monde » nous  spécifions bien  le lieu où se déroule la tragédie humaine depuis l’apparition de l’espèce humaine sur terre jusqu’à nos jours et qui se limite spatialement au globe terrestre pour le distinguer de l’« Univers » qui est l’ensemble des galaxies. Et cette spécification est importante parce que la vision du Moi poétique dans les textes de Patrick Berta Forgas est terrestre et réaliste et non métaphysique ou onirique. Néanmoins, si l’espace dans ce monde est, la plupart de temps, perçu dans sa globalité, le regard du poète, lui, est souvent attiré par les lieux de tension extrême où s’exerce l’agressivité humaine meurtrière et destructrice ou les complots qui se trament dans l’ombre pour préparer les agressions . Et cette agressivité se manifeste presque toujours sous la forme de guerres ou d’invasions ou d’attaques ou de crimes c.à.d. d’actes subversifs et exterminateurs perpétrés par l’Homme contre l’Homme comme pour souligner le caractère invivable de la vie dans ce monde. Et un tel état de fait ne peut, bien entendu, résulter que d’une rupture totale entre l’Homme et le milieu où il vit, laquelle est un élément essentiel du genre tragique.

Les guerres s’avancent

si tranquillement,

que les enfants dorment

comme si l’histoire

voulait s’étouffer.

(Le nouvel âge du mensonge)

Un second élément important du genre tragique est l’autodestruction de l’espèce humaine qui détermine à elle seule l’issue funeste vers laquelle elle  tend dans son avancée et qui se produit en même temps que le progrès scientifique grandiose qu’elle réalise, une contradiction qui ne s’expliquerait que par une malformation de l’âme humaine.

Enfin, si l’Autre, comme nous l’avons vu, est un enfer, le monde, de son côté, l’est aussi, d’où l’impossibilité pour l’Homme  d’établir des rapports sains, que ce soit au niveau de la planète ou d’un pays quelconque ou de la société, étant donné que  chacun de ces trois espaces est  une véritable arène dans laquelle les antagonistes humains de tout bord se livrent à des combats féroces et sans répit.

II -Les traits stylistiques de la poésie de Patrick Berta Forgas :

Stylistiquement, la poésie de Patrick Berta Forgas, d’une manière générale,  ne s’adresse pas aux récepteurs consommateurs passifs ou hâtifs mais aux lecteurs attentifs et fins d’esprit capables de participer activement à l’élaboration du texte poétique.

En effet, grâce à sa longue expérience qui s’étale sur plus de trois décades et à son implication profonde dans le monde existentiel pessimiste qu’il s’est créé, en plus de sa sensibilité esthétique aiguisée et son imagination féconde, il s’est forgé une langue unique basée sur l’effet évocateur des mots, l’enfilement des écarts et la profusion et la  condensation des sens seconds  comme le montrent ces quelques exemples :

Ils élaborent la rouge allusion

à l’usage de la démission,

voire du sang des innocences.

 

Et maintenant, le doute du temps

à vouloir ou non, s’arrêter !

***

Les fleurs de mon sang

ont la couleur

que le tableau efface

quand la définition est belle…

 

Comme aux pluies,

comme on pleure

parce que le doute

est un magicien de bazar !

En effet, en usant massivement, à la manière  du peintre abstrait, de minimes et fines touches  éparses oscillant entre le clair et l’obscur avec une nette domination des couleurs sombres sous la forme de connotations et de sens seconds  étroitement liés   sémantiquement  , le poète  a empreint sa langue d’un sceau réellement spécifique et original .Ce qui constitue à notre avis le point le plus fort dans les écrits de ce poète.

Conclusion :

Il faut reconnaître à la fin que l’étape la plus difficile dans cette étude est sa conclusion. Et ceci du fait que tout ce que nous avons fait jusqu’ici est l’examen de l’acte locutoire c.à.d. de ce qui a été dit selon les règles linguistiques, et ce, à partir d’un corpus composé de près de cinquante poèmes qui ont été partagés sur notre mur facebook par l’auteur au cours des cinq dernières années. Et cette démarche nous a menés aux résultats auxquels nous sommes parvenus et dont le plus marquant est la singularité de l’expérience poétique de cet auteur sur les deux plans thématique et stylistique. Ce qui s’est matérialisé par le choix, dès le début, d’une sorte de ligne de conduite de laquelle il n’a jamais jusqu’ici dévié et qui consiste en un créneau thématique philosophique précis ,défini et constant : la dégradation continuelle et inévitable  de la situation générale au niveau planétaire  en raison d’une possible malformation innée de l’âme humaine qui la pousserait  à nuire à sa propre espèce et à l’environnement, tandis que sur le plan du style, l’attention du poète se concentre presque au niveau de chaque vocable sur les connotations et les sens seconds qu’il évoque , ce qui confère à ses textes un haut degré de poéticité .

Cependant, ce style lui offre aussi la possibilité d’user de masques ou de recourir à la feinte pour dissimuler sa personnalité, celle qu’il a annoncée  dans son autobiographie. Peut-on donc voir  dans l’insistance  répétée sur la dégradation de la situation générale dans notre bas-monde à cause de l’agressivité innée de l’espèce humaine, une protestation sous-entendue contre cette réalité dépréciée et un appel indirect à son changement ?

En poésie tout est possible même en l’absence de preuves ! !

Références bibliographiques:

1 – Voir : site de L’Harmattan, auto-présentation  de Patrick Berta Forgas.
2 – Ibid, la liste des recueils de Patrick Berta Forgas comporte les onze titres suivants : L’énigme de la cruauté, Éd. Saint-Germain-des-Prés, Paris 1991 – Le manège des pluies, Éd. Saint-Germain-des-Prés, 1992 – Le lieu des cimes, éditions Saint-Germain-des-Prés, Paris 1994- Graffitis d’ogre, L’Harmattan, Paris 2002 – Le secret des secrets, L’Harmattan, Paris2003 – Chœur des continents, Les cahiers de l’égaré, Le Revest, 2005 – L’ordre des métamorphoses , L’Harmattan, Paris 2006 – Les dictatures du paradis, L’Harmattan, Paris 2007 – La chambre des hommes, L’Harmattan, Paris2009 – Le testament de Pandore, L’Harmattan, Paris 2012 – Paroles d’être , L’Harmattan, Paris 2014.
3 – Tel Quel est une revue de littérature d’avant-garde, fondée en 1960 à Paris aux Éditions du Seuil. Elle   a paru régulièrement jusqu’à 1983.
4 –  « Tel Quel », Théorie d’ensemble, Seuil, Paris 1968 p 392.
5 – Barthes(Roland), La mort de l’auteur, publié dans la revue Manteia no. 5, 4e trimestre, Marseille  1968, pp 12-17.
6 – « Change » est une revue littéraire d’avant-garde, fondée à Paris en 1968 aux Éditions du Seuil où elle a continué à paraître jusqu’à 1972 puis chez Seghers / Laffont jusqu’à 1983.
7 -Sartre(Jean-Paul), L’existentialisme est un humanisme, Nagel, Paris, 1946 p. 37.
8 – Camus ( Albert),L’Homme révolté, Les Éditions Gallimard, Paris 1951 p.38.
9 – « Langages » no 1, Élaboré par Tzvetan Todorov,  « Recherches sémantiques »,Larousse, Paris 1966 128 pages. Il entend par »Anomalie » les phrases grammaticales susceptibles de dérouter le lecteur en suscitant chez le lecteur un sentiment d’étrangeté.
10 -Ces poèmes ont pour titres « Parallèles en quête d’horizon »et « suites infinies ».
11 – Voir : site de L’Harmattan, auto-présentation  de Patrick Berta Forgas.
12 -Hegel (G.w.F), Phénoménologie de l’esprit, XI p.7.
13 -Rousseau(J.J), Émile ; Éducation, Morale, Botanique, Bibliothèque de la Pléiade, Volume 4, Paris 1990 p. 151.
14 -Laërce (Diogène), Traduction de Robert Genaille, Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres, trad. Robert Genaille,  Garnier-Flammarion, 1965 T.2 p.94.
15 -Schopenhauer( Arthur ),Le monde comme volonté et comme Représentation, traduction d’Auguste Burdeau en1885, révisée par Richard Roos et publiée aux PUF,Paris 1966 livre 4 p.56.
16 – Idem., p.57.
17 -Freud (Sigmund), Malaise dans la civilisation, Paris, PUF, 1971

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