Tige en vrille ! par :Dehbia Ammour–poétesse algérienne résidant à Paris -France

Dehbia Ammour

 

Tige en vrille ! Jardin de la nuit qui brille

Notre gravité du silence notes-en trille   

Rien n’est écrit en soi toujours d’avance

Combattre loyalement est une souffrance

 

Cherche sans arrêt ! Trouve le lien du site 

Je suis cruellement à la limite de la réussite !

Qui n’a pas fredonné ce doux et bel air 

Venu de loin, en la présente visite-éclair

 

Décrire inlassablement l’autre bout de moitié 

Nul ne force à pousser le grain de l’amitié !

Arrache, à la grande vitesse, la boule d’espoir

Elle se reflète en rai, sévit sur le grand miroir

 

Jamais l’être ne pointe la joie sans abdiquer

La forme du rêve particulièrement indiquée

Ton regard monte tel le long élan du désir

Le cerveau l’oisif atteint continue de gésir  

 

Le ciel terne trop ravagé par ce boniment

Le hic se dresse contre le profond sentiment

Depuis, je n’attends rien ! Pas de prétende

Ni l’espoir de devenir la légère légende !

 

Je guète le fameux entretien du simple fleuve

Le torrent en colère dit : « Il faut que je pleuve » 

Le cortège d’ennui se tord en violent sauvage

Poursuit son itinéraire jusqu’au lointain rivage

 

Revenir au bout, à penser neuf au lieu du juste !

Continuer le chemin sans le gain flibuste

Dès l’aube, je te laisse dans le fait du doute

Dénouant l’excès de sens souvent en déroute

 

La crispation commence par les sains lombes

Elle continue le circuit lent jusqu’à la tombe

Prouve-moi tendrement la rage insinuée

La fin du beau au dessus, il charge la nuée

 

En maltraitant poliment mon triste présent

Je me plains de ce temps passé résolument

Reviens au bonheur échappant à la destinée

Se contenter de profiter de ce qui est inné

 

Paris le 9/05/2019

 

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