Les archives des commentaires poétiques de Mohamed Salah Ben Amor : 27–Les poèmes de Patricia Royet : 27 -10: Mon Ecriture

Patricia Royet

 

 

Avec toi,

Je suis comme une petite fille,

Je crois aux contes de fée,

Tu m’émerveilles,

Comme une fleur qui s’éveille,

Et qui montre ses plus belles dentelles,

Dans tes yeux,

Mon ciel est plus beau,

Son rideau étincelle,

Il m’appelle,

M’interpelle,

J’aime sa couleur,

Mon rêve évolue avec ta douceur,

J’aime sentir sa brise légère sur ma peau,

Le souffle de sa bouche au sucre chaud,

Comprends-moi,

Ma seule envie c’est toi,

Ma vie c’est toi,

N’aies pas peur de la vérité de mon coeur,

Ecoute-moi,

Devine-moi,

Je veux juste composer avec toi,

La musique de l’amour,

Au rythme du printemps roi,

Je veux goûter toutes ses senteurs, ses parfums

En tenant ta main,

Je veux vivre l’instant présent,

Ne plus penser à demain,

Mais rêver au refrain,

Rêver de tous ces petits riens,

Qui lient encore plus fort notre destin,

Je veux chanter la chanson de l’espérance,

Et oublier les souffrances,

Pour goûter à chaque note de la partition de ton nom,

Sentir l’empreinte de tes doigts sur les sillons de mes courbes,

Et frissonner à l’écriture de ton chant,

Je veux m’émouvoir,

De chaque point, de chaque virgule, de ton devoir,

Je veux étaler,

Sur notre histoire,

Tes phrases les plus belles,

Les mots de ton cœur,

Pour nourrir l’hiver sans lueur.

 

Pendant quelques années, l’auteure de ce poème se contentait de suivre mes commentaires  et d’émettre des appréciations sur leur contenu  sans manifester le moindre signe , peut-être par pudeur  ou par simple hésitation , qu’elle était elle-même une mordue de l’écriture poétique . Et soudain ,elle se mit à faire étalage de ses trésors dont ce poème qui en était , si je compte  bien  , le quatrième . Cependant , bien longtemps avant qu’elle n’ait montré les dons qu’elle cachait , j’en soupçonnais déjà l’existence  en la voyant réagir à tout beau texte et à toute image que je publie sur mon mur et je lui avais même fait part une fois de ces soupçons .Ce nouveau poème confirme le genre de poésie qu’elle cultive  et  qui n’est ni philosophique,  ni idéologique,  ni doté de dimensions sociales ou culturelles complexes    Il s’agit  plutôt  d’une poésie simple , spontanée et sincère émanant directement  du fin-fond  de son auteure à l’intention de tout lecteur et de toute lectrice  sensible  quel que soient son degré d’instruction et  sa capacité de compréhension .Et ce qui renforce la portée de cette écriture poétique est qu’elle aborde tout spécialement le thème éternel et universel de l’Amour cher à tout individu et tout âge .Je ne vais pas jusqu’à  enduire la poétesse en erreur  en prétendant que son texte-ci présente un contenu  de haute qualité et  des  prouesses  stylistiques  hors pair mais tout soucieux d’objectivité ne peut nier la grande sensibilité esthétique avec laquelle elle pourvoit ses mots de charges émotionnelles intenses   et  façonne ses images comme que le montrent ces exemples ( tu m’émerveilles, comme une fleur qui s’éveille, et qui montre ses plus belles dentelles – dans tes  yeux,mon ciel est plus beau, son rideau étincelle,il m’appelle, m’interpelle – ma seule envie c’est toi,ma vie c’est toi – rêver de tout ces petits riens,qui lient encore plus fort notre destin – frissonner à l’écriture de ton chant, je veux m’émouvoir, de chaque point, de chaque virgule, de ton devoir).

On en redemande Patricia ! Tu es sur la bonne voie !

 

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