Est-ce la fin ? Par : Mohammed Benfares – Tanger –Maroc

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Mohammed Benfares

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Enfui dans son moi leurré, 
De chimères je me nourris ! 
Soudain l’horizon blêmit
A l’approche de l’orage !
Le papier tristement frémit 
Sous ma plume qui gémit ! 
Mes mots s’écroulent, 
Mes images ternissent,
Mes vers  s’égarent
Dans le labyrinthe infini
De ta mémoire errante !
Mes paroles s’évaporent 
Sur le blanc de ton corps ! 
Et ma plume chute droit
Dans un encrier sans encre!
Est-ce la fin des lumières?
Muse Chérie, je t’en prie !
Accorde moi un bout de temps,
J’ai peut-être un vers à l’instant
Égaré sur le chemin sinueux
Des mythes de l’incertain !

 

2 commentaires

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    Bonjour Mohammed,

    Je suis ravi que nous entretenions cette correspondance. J’espère qu’elle sera régulière, assidue. La fidélité quelque soit la relation, est essentielle à mes yeux.
    Je comprends vos ressentis entre les mots de vos poèmes. Je sais que vous ne trichez pas. Je ne cherche rien d’autre qu’à construire des ponts, ou même de simples passerelles.
    Sans doute n’est-il pas opportun, encore de lancer de grands ouvrages d’arts que sont certains ponts. Mieux vaut se montrer très humble et très modeste, lorsqu’un monde nouveau s’entrouvre devant nos yeux. Mieux vaut avancer pas à pas, lentement, mais le regard haut sans orgueil, les mains et les bras ouverts, mais sans armes.

    Mon pacifisme, n’est pas de circonstances, ce n’est pas une posture intellectuelle. Ma non-violence je la construis de puis toujours. C’est une oeuvre difficile que je bâtis pour qu’elle me serve de contre-point à la violence que j’ai en moi. Je crois que tout être HUMAIN recèle en lui (homme ou femme) une certaine violence. Et puis il y’a la violence que l’on subit extérieurement (la maladie – les blessures de coeur – les sensations d’être abandonnés).

    Le départ de l’être cher (chair, blanche, douce et luxuriante), son abandon qui nous laisse presque mort nous même au bord du chemin, nous avons tous connus cela. La sensation de ne plus rien à avoir a dire, à penser, à donner, à écrire…Je connais cet état là.

    Parlez-moi, échangeons, je suis ouvert et attentif. Je vous attends…

    Très amicalement.
    Vive la Vie et Vive Vous et Vous.
    Je vous souhaite la Paix – la Douceur et des Rires partagés à profusion.

    Rémy Ducassé dit Erdé, à Bastia le Lundi 31 Octobre 2016.

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      Bonsoir Rémy,

      Je suis très ravi de vous voir me lire et m’écrire régulièrement. Comme je suis très touché par le partage que vous manifestez de mes ressentis à travers mes écrits.

      Votre lecture si attentive et si généreuse de mes textes me donne une grande confiance en moi et en les autres de par le soutien qu’ils peuvent apporter. Vous me parlez comme si vous me connaissiez depuis longtemps, et moi je vous fais confiance comme un grand ami de longue date.

      Vos mots me rassurent de continuer sur le chemin des mots.Et ce sont ces mots qui ont donné départ à notre amitié.

      Que notre échange et partage perdurent sur fond de notre amitié sincère!

      Très amicalement,
      Mohammed Benfares, à Assilah-Maroc le Mardi 08/11/2016

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